Chikungunya : l’hôpital de Taravao est débordé

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Publié le 13/10/2014 à 15:58 - Mise à jour le 13/10/2014 à 15:58

L’épidémie de Chikungunya gagne du terrain. Depuis vendredi l’hôpital de Taravao a doublé son activité. De plus en plus de patients se plaignent de symptômes du Chikungunya : forte fièvre et douleurs articulaires aiguës. Le centre hospitalier a du mal à faire face, surtout parce qu’il n’y pas de remède au Chikungunya. D’une trentaine de patients par jour, l’hôpital est passé à près de 70. Mais tous n’ont pas le chikungunya. Il y a actuellement 10 cas avérés sur Taravao. Mais aucun des patients n’a été hospitalisé. Le Chikungunya peut se manifester pendant 3 à 4 jours seulement. Certaines personnes peuvent avoir des symptômes plus graves comme des nausées et ne jamais en guérir.

Selon l’Institut Pasteur, le virus du chikungunya est endémique principalement en Asie du Sud et en Afrique. En 2005, une importante épidémie de chikungunya a touché les îles de l’Océan Indien et notamment, l’Île de La Réunion, avec plusieurs centaines de milliers de cas déclarés. En 2007, la maladie a fait son apparition en Europe, où le moustique vecteur Aedes albopictus s’est établi. Les premiers cas autochtones dans le Sud de la France ont été recensés en 2010. Fin 2013 et en 2014, le chikungunya s’est propagé aux Antilles et a atteint le continent américain.

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