Aujourd’hui mercredi, suite au conseil des ministres , le ministre de la Santé a annoncé que, suite à la confirmation mardi, de 59 cas de malades atteints de chikungunya sur l’île de Tahiti, et au signalement de plus de 200 personnes susceptibles d’être touchées, il a été décidé de proposer le passage de l’île de Tahiti au niveau épidémique et de renforcer la vigilance sur l’ensemble des archipels, qui demeurent quant à eux au niveau d’alerte. Les cas signalés concernent désormais 11 communes de la côte Ouest et du Sud de l’île, y compris Papeete. Trois malades sont actuellement hospitalisés. Des investigations complémentaires sont en cours pour confirmer l’atteinte de personnes signalées et résidant dans les archipels des Australes (un cas), et des Tuamotu (10 cas). Selon Patrick Howell, l’épidémie risque de « monter en puissance ».
Dans un communiqué, le ministère de la Santé rappelle que des mesures de lutte contre les moustiques ont été mises en place depuis le 12 octobre par les équipes du Centre d’hygiène et de salubrité publique (CHSP) appuyées par celles des Travaux publics, du service du Développement rural (SDR), après une sensibilisation de la population réalisée par les équipes des communes concernées. A ce jour, des pulvérisations sont en cours dans les différents foyers initialement repérés. Elles seront étendues aux archipels si les cas suspects se confirment. La cellule de coordination du suivi de l’épidémie est renforcée. Elle comprend les principales structures concernées par le traitement de cet épisode : direction de la Santé, service du Développement rural, direction de l’Equipement, structures hospitalières publique (CHPF) et privées (cliniques Cardella et Paofai), Institut Louis Malardé, ainsi qu’un représentant du syndicat de promotion des communes. Par ailleurs, conformément au protocole de suivi des épisodes épidémiques, le Haut-commissariat a été invité à participer aux travaux de cette cellule.
Le ministère de la Santé rappelle que le chikungunya est une maladie transmise par les moustiques présents en Polynésie,comme la dengue ou le zika et que la lutte contre les moustiques est un acte citoyen qui doit demeurer une préoccupation de tous en permanence. Une campagne de communication est prévue et une diffusion large des messages à la population va démarrer dans les tous prochains jours. Les signes les plus fréquents de la maladie sont la fièvre et les douleurs articulaires, qui disparaissent habituellement en moins d’une semaine. Les personnes qui pensent être touchées doivent particulièrement se protéger des piqûres de moustiques et ne pas hésiter à consulter leur médecin.
Point sur les différentes zones de traitement du chikungunya prévues prochainement sur l’île de Tahiti :
-Traitement à Papara (pk 35 côté mer et pk 36,1) les jeudi 16, lundi 20 et jeudi 23 octobre.
– Pour Vairao, Pueu (zone école Hélène Auffray) et Teahupoo (pk 15,1 à 15,3), traitements les jeudi 16, mardi 21 et jeudi 23 octobre.
Les passages des agents en charge du traitement auront lieu entre 6 et 9 heures.
En cas de pluie, ceux-ci seront reportés au lendemain.
Les passages des agents en charge du traitement auront lieu entre 6 et 9 heures.
En cas de pluie, ceux-ci seront reportés au lendemain.