À l’issue de plus d’une heure de réunion, les représentants du personnel n’ont pas souhaité s’exprimer devant les médias. Le directeur d’ADT, Eric Dumas, lui, nous a confié : « cette annonce a suscité beaucoup d’émoi au sein de ses aéroports » et d’ajouter : « la crainte du personnel c’est surtout de savoir quel va être son employeur dans les prochaines années ». Une question qui reste pour l’heure sans réponse.
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« C’est le conseil d’administration qui peut se prononcer sur une telle décision, mais il n’y a aucune raison pour qu’on ne postule pas à notre propre succession » a déclaré le directeur d’ADT, qui confie également être en relation avec le Pays pour préparer au mieux la transition.
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Pour ce qui est des salariés, leurs avantages devraient être protégés. « C’est un des engagements du Haut-commissaire que le volet social soit bien pris en compte dans le cahier des charges de la concession, pour que les salariés puissent avoir un minimum de garantie sur le maintien de leur statut et de leur rémunération » a indiqué Eric Dumas.
En attendant, ADT reste gestionnaire de l’aéroport international et de ses 170 salariés. Le précédent contrat de concession ayant été résilié par l’État avec un effet différé à la prise d’effet de la nouvelle concession, ADT a ainsi la garantie d’être opérateur aéroportuaire jusqu’à la nomination du nouveau concessionnaire.