Une déclaration qui a le mérite d’éclaircir une position que tout le monde supposait mais qui n’avait pas encore été formellement annoncée, d’autant qu’en février, Edouard Fritch était revenu de Paris avec l’investiture des Républicains, aujourd’hui passée à la trappe.
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C’est une position qui explique également que la République en Marche n’a investi aucun candidat lors de ce premier tour malgré les demandes de plusieurs d’entre-eux. On peut supposer aisément qu’Edouard Fritch a obtenu cette mesure afin de négocier un ralliement à la majorité présidentielle entre les deux tours, voire après les élections. D’autant que, si jamais le Tapura gagnait les trois sièges, ce serait une force de négociation importante dans un contexte où le nouveau président va devoir se forger une majorité la plus large possible à Paris.
Une façon aussi bien sûr de préserver les meilleures relations possible entre le pouvoir central et le gouvernement de Polynésie.