En Marche : « On représente un parti national mais nous saurons peser sur l’échiquier local »

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Publié le 23/09/2017 à 15:12 - Mise à jour le 23/09/2017 à 15:12

« C’était un déplacement très enrichissant. (…) Les personnes que j’ai rencontrées ont reconnu le travail qu’on fait ici, ils nous ont encouragé à poursuivre, ils m’ont maintenu dans mes fonctions. C’est une des raisons pour lesquelles je suis allé en métropole. » Le référent En Marche revient plutôt content de ses rencontres. Pour lui, Paris « écoute (…) tient compte des propositions qu’on fait. »

En Marche prend régulièrement position sur l’actualité. La fédération des associations des parents d’élèves des écoles publiques (FAPEEP) a dénoncé récemment l’absentéisme des professeurs. Un sujet qui a alerté le mouvement d’Emmanuel Macron. La République En Marche Polynésie a adressé un courrier au ministre de l’Education nationale.
Le vice-recteur s’est engagé  vendredi à pourvoir des postes d’ici lundi. « Il y a eu une telle levée de bouclier des parents d’élèves. On se devait de réagir. Est-ce que notre courrier au ministre de l’Education nationale a porté ses fruits… On va dire qu’il y a d’heureux hasards. » 

La République En Marche est un parti tout jeune. En Polynésie, le référent assure ne pas vouloir faire concurrence aux vieux partis locaux. « Nous n’avons pas la prétention d’être un parti local. On représente un parti national mais nous saurons peser sur l’échiquier local ». 

Concernant les élections territoriales, Heimana Garbet reste flou : « Nous avons des consignes de Paris d’être présents pour les territoriales. Sous quelle forme  ? L’avenir le dira. » Le référent affirme qu’il discute avec « un peu tout le monde » et refuse de parler d’alliance pour l’instant. 
En coulisses les membres de la République en Marche Polynésie assurent qu’ils travaillent sur deux hypothèses : une alliance avec le Tapura ou pas. Mais avec le parti d’Edouard Fricth, la belle entente lors de la campagne des législatives a du plomb dans l’aile. Le Tapura avait laissé entendre qu’il siégerait avec le parti de Macron a finalement choisi l’UDI.

Une décision qui laisse amer Heimana Garbet : « Il est clair que nous les avons soutenus pour les législatives. Ils avaient sollicité qu’En Marche ne désigne personne pour ces élections localement. Paris a accepté de jouer le jeu. Fritch en tire les conséquences. Vous voyez comment il a été accueilli à Paris. Est-ce que c’est l’accueil traditionnel qui est fait aux président de la Polynésie française, d’être accueilli juste par le ministre des Outre-mer et ne pas être reçu par des autorités plus importantes. Je trouve que Paris lui a fait l’hommage d’un service minimum. »
 

Rédaction web  

 

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