La trentenaire, dont le casier judiciaire était vierge jusqu’à aujourd’hui, a finalement été condamnée à 105 heures de TIG. La justice lui a également interdit de détenir un animal pour les 5 ans à venir. Quant à sa victime à quatre pattes, elle a survécu malgré des brûlures sur une bonne partie du corps.
Quelques défenseurs des animaux, alertés à la dernière minute, avaient fait le déplacement au palais de justice. Mais des associations déplorent ne pas être informées de la tenue de tels procès. « Malheureusement, il n’y a pas de contact entre le parquet et les associations. Il serait judicieux que les associations, qui peuvent être parties civiles, soient informées », a réagi Carole Couturier, la présidente de l’Alliance pour le Respect et la Protection des Animaux de Polynésie, une association créée il y a trois ans. Et celle-ci d’ajouter : « on ne peut pas impunément maltraiter un animal (…) C’est un être vivant et comme tout être vivant, il a droit au respect et à être bien traité ».