Vous aviez l’air ému de voir les images du concours…
« Très ému et très fier de la troupe. C’est une double satisfaction cette année, d’abord de bien terminer, mais aussi de remporter le trophée et de le rapporter définitivement au sein de la troupe. »
C’était une surprise ou est-ce que vous vous attendiez à ce résultat ?
« C’était le combat tous les soirs, donc c’était une très grande surprise parce qu’il y avait face à nous de sérieux groupes qui n’ont pas démérité et qui ont aussi tout donné pour la finale. »
Ça a été un gros succès pour votre troupe, vous avez gagné le premier prix en Hura Tapairu, mais vous avez aussi remporté le 1er prix en ‘aparima, le 2e prix en Mehura, le 2e prix en ‘ote’a et le 2e prix en Pahu nui. Ça a dû être un travail phénoménal pour préparer ce concours ?
« Phénoménal, un gros travail d’équipe, déjà avec les chorégraphes, Poerava et Francky, qui ont fourni un travail exemplaire en peu de temps. Grâce aussi au compositeur, Nohorai Temaiana, et à l’auteur du thème, Yann Paa, qui ont su vite rebondir pour vite fournir les éléments aux chorégraphes afin qu’ils créent un spectacle qui a pu être transmis au public et qui est sorti vainqueur de ce Hura Tapairu 2018. »
Et tout le monde a mis la main à la pâte ?
« Tout à fait, même la famille, des personnes extérieures, qu’on remercie énormément. Le bureau de Manohiva, ce groupe d’amis à la base qui, au fil des années, s’agrandit. D’ailleurs, cette année, on a fait de merveilleuses rencontres qui vont forcément perdurées dans le temps, parce qu’on se rend compte qu’on est arrivés à quelque chose. »
Le thème est essentiel dans un spectacle. Vous avez choisi de raconter la vallée de Nahoata, pourquoi ? Que vouliez-vous faire passer à travers ce thème ?
« Le message que nous voulions faire passer à travers ce thème, c’était un retour aux sources. Autrefois, nos ancêtres invitaient la jeune génération qui était perdue, qui cherchait son identité, à regarder la montagne pour y retourner, parce qu’il y a des choses qui se sont perdues comme la course à flanc de coteau, la chasse au sanglier traditionnelle ; et donc à travers le spectacle, on retrouve tous ces éléments d’antan et à la fin, le message est d’inviter la population à revenir aux sources dans la vallée pour retrouver son identité culturelle. »
C’est un thème auquel les danseurs se sont identifiés ?
« Tout à fait. Ils se sont identifiés, ils ont bien représenté, ils ont pu transmettre le message. Et par derrière ça, il y a aussi un message de protection de la faune et de la flore de nos vallées qui est très important et on est heureux d’avoir pu transmettre ça. »
On le dit souvent, le Hura Tapairu a été créé pour représenter une sorte de tremplin vers le Heiva i Tahiti. Vous verra-t-on sur les planches de To’ata prochainement ?
« C’est en pourparlers. On attend le feu vert de la chorégraphe et chef de troupe, Poerava Taea. Elle est sollicitée pour participer au Heiva, mais il y a toute une préparation financière, technique aussi à mettre en place. Mais elle sait qu’elle peut toujours compter sur les membres du bureau, qu’on sera toujours là pour la soutenir, parce qu’on croit en elle et en ses compétences. D’ailleurs, cette troisième victoire et le trophée qu’on ramène définitivement confortent ses compétences artistiques. »
« Très ému et très fier de la troupe. C’est une double satisfaction cette année, d’abord de bien terminer, mais aussi de remporter le trophée et de le rapporter définitivement au sein de la troupe. »
C’était une surprise ou est-ce que vous vous attendiez à ce résultat ?
« C’était le combat tous les soirs, donc c’était une très grande surprise parce qu’il y avait face à nous de sérieux groupes qui n’ont pas démérité et qui ont aussi tout donné pour la finale. »
Ça a été un gros succès pour votre troupe, vous avez gagné le premier prix en Hura Tapairu, mais vous avez aussi remporté le 1er prix en ‘aparima, le 2e prix en Mehura, le 2e prix en ‘ote’a et le 2e prix en Pahu nui. Ça a dû être un travail phénoménal pour préparer ce concours ?
« Phénoménal, un gros travail d’équipe, déjà avec les chorégraphes, Poerava et Francky, qui ont fourni un travail exemplaire en peu de temps. Grâce aussi au compositeur, Nohorai Temaiana, et à l’auteur du thème, Yann Paa, qui ont su vite rebondir pour vite fournir les éléments aux chorégraphes afin qu’ils créent un spectacle qui a pu être transmis au public et qui est sorti vainqueur de ce Hura Tapairu 2018. »
Et tout le monde a mis la main à la pâte ?
« Tout à fait, même la famille, des personnes extérieures, qu’on remercie énormément. Le bureau de Manohiva, ce groupe d’amis à la base qui, au fil des années, s’agrandit. D’ailleurs, cette année, on a fait de merveilleuses rencontres qui vont forcément perdurées dans le temps, parce qu’on se rend compte qu’on est arrivés à quelque chose. »
Le thème est essentiel dans un spectacle. Vous avez choisi de raconter la vallée de Nahoata, pourquoi ? Que vouliez-vous faire passer à travers ce thème ?
« Le message que nous voulions faire passer à travers ce thème, c’était un retour aux sources. Autrefois, nos ancêtres invitaient la jeune génération qui était perdue, qui cherchait son identité, à regarder la montagne pour y retourner, parce qu’il y a des choses qui se sont perdues comme la course à flanc de coteau, la chasse au sanglier traditionnelle ; et donc à travers le spectacle, on retrouve tous ces éléments d’antan et à la fin, le message est d’inviter la population à revenir aux sources dans la vallée pour retrouver son identité culturelle. »
C’est un thème auquel les danseurs se sont identifiés ?
« Tout à fait. Ils se sont identifiés, ils ont bien représenté, ils ont pu transmettre le message. Et par derrière ça, il y a aussi un message de protection de la faune et de la flore de nos vallées qui est très important et on est heureux d’avoir pu transmettre ça. »
On le dit souvent, le Hura Tapairu a été créé pour représenter une sorte de tremplin vers le Heiva i Tahiti. Vous verra-t-on sur les planches de To’ata prochainement ?
« C’est en pourparlers. On attend le feu vert de la chorégraphe et chef de troupe, Poerava Taea. Elle est sollicitée pour participer au Heiva, mais il y a toute une préparation financière, technique aussi à mettre en place. Mais elle sait qu’elle peut toujours compter sur les membres du bureau, qu’on sera toujours là pour la soutenir, parce qu’on croit en elle et en ses compétences. D’ailleurs, cette troisième victoire et le trophée qu’on ramène définitivement confortent ses compétences artistiques. »
Rédaction web avec Tamara Sentis