Le projet de centre culturel à Fare Hape est ambitieux. Il y a de la langue, de la sculpture, du massage, de la médecine traditionnelle. Est-ce une sorte d’université du patrimoine ?
« Pourquoi voulez-vous que ce soit une université, nous avons déjà une université à Punaauia. Ce que Haururu voudrait mettre en place, c’est un modèle de construction digne de nos ancêtres. Une maison qui rassemble, qui va rassembler du monde, qui rassembler les personnes qui sont soucieuses du devenir de notre patrimoine culturel. »
Ce centre va réunir des experts de la culture polynésienne et océanienne. Comment vont se passer les rencontres entre ces experts et le public désireux d’en apprendre davantage ? Il y aura des cours ou de simples échanges ?
« Il y aura des cours, mais ce ne seront pas des cours magistraux comme à l’université. Ce ne sera pas quelque chose de figé. Haururu est toujours ouvert à la discussion. Ce sera un centre de partage. Tu viens, je viens vers toi, on discute. Chacun doit amener sa pierre dans ce centre culturel. »
Vous disiez tantôt que vous ne voulez pas essayer de faire comme les anciens ont fait dans ce village de Fare Hape. Que voulez-vous y faire du coup ?
« Ce qui est bon de dire, c’est que nous ne pouvons pas revivre ce que nos ancêtres ont vécu. Mais nous avons la chance aujourd’hui d’avoir encore des traces de leur manière de vivre. Et ces traces-là, on les trouve dans la terre, d’où la présence de notre archéologue. Il a fait des trouvailles extraordinaires sur le site de Fare Hape et à travers ses recherches et ses trouvailles, on peut améliorer le centre de Fare Hape. »
Dans ce centre il y a plusieurs maisons, dont la première sera construite avant la fin de cette année. Il s’agit d’une maison de tradipraticien. Pourquoi avoir opté pour cette construction en premier ?
« Les tradipraticiens ont travaillé depuis de longues années déjà et nous avons jugé bon de commencer par ce fare rapa’au, parce que nous avons mis en place déjà des séminaires avec les médecins de l’hôpital de Taaone, dirigés par taote Parrat. »
A Fare Hape, il y a des plantes médicinales qu’on peut facilement trouver ?
« Il y a déjà des plantes médicinales en place, mais on est soucieux aussi de faire d’autres recherches, de manière à ce que ces plantes médicinales ne soient pas perdues. »
Quand démarreront les travaux de ces maisons et le site de Fare Hape sera-t-il fermé le temps des travaux ?
« Les travaux vont démarrer au mois de février et le village ne sera pas fermé. C’est uniquement l’endroit où sera construit le fare rapa’au qu’on ne pourra pas accéder. Le site restera ouvert et nous avons déjà un programme bien chargé pour 2019. »
« Pourquoi voulez-vous que ce soit une université, nous avons déjà une université à Punaauia. Ce que Haururu voudrait mettre en place, c’est un modèle de construction digne de nos ancêtres. Une maison qui rassemble, qui va rassembler du monde, qui rassembler les personnes qui sont soucieuses du devenir de notre patrimoine culturel. »
Ce centre va réunir des experts de la culture polynésienne et océanienne. Comment vont se passer les rencontres entre ces experts et le public désireux d’en apprendre davantage ? Il y aura des cours ou de simples échanges ?
« Il y aura des cours, mais ce ne seront pas des cours magistraux comme à l’université. Ce ne sera pas quelque chose de figé. Haururu est toujours ouvert à la discussion. Ce sera un centre de partage. Tu viens, je viens vers toi, on discute. Chacun doit amener sa pierre dans ce centre culturel. »
Vous disiez tantôt que vous ne voulez pas essayer de faire comme les anciens ont fait dans ce village de Fare Hape. Que voulez-vous y faire du coup ?
« Ce qui est bon de dire, c’est que nous ne pouvons pas revivre ce que nos ancêtres ont vécu. Mais nous avons la chance aujourd’hui d’avoir encore des traces de leur manière de vivre. Et ces traces-là, on les trouve dans la terre, d’où la présence de notre archéologue. Il a fait des trouvailles extraordinaires sur le site de Fare Hape et à travers ses recherches et ses trouvailles, on peut améliorer le centre de Fare Hape. »
Dans ce centre il y a plusieurs maisons, dont la première sera construite avant la fin de cette année. Il s’agit d’une maison de tradipraticien. Pourquoi avoir opté pour cette construction en premier ?
« Les tradipraticiens ont travaillé depuis de longues années déjà et nous avons jugé bon de commencer par ce fare rapa’au, parce que nous avons mis en place déjà des séminaires avec les médecins de l’hôpital de Taaone, dirigés par taote Parrat. »
A Fare Hape, il y a des plantes médicinales qu’on peut facilement trouver ?
« Il y a déjà des plantes médicinales en place, mais on est soucieux aussi de faire d’autres recherches, de manière à ce que ces plantes médicinales ne soient pas perdues. »
Quand démarreront les travaux de ces maisons et le site de Fare Hape sera-t-il fermé le temps des travaux ?
« Les travaux vont démarrer au mois de février et le village ne sera pas fermé. C’est uniquement l’endroit où sera construit le fare rapa’au qu’on ne pourra pas accéder. Le site restera ouvert et nous avons déjà un programme bien chargé pour 2019. »
Rédaction web avec Tauhiti Tauniua-Mu San