Avec Philomène, pas de fleurs « haavare » (fausse, artificielle) rien que du naturel. « Les Japonais aiment bien nos produits car ils sont naturels. Ils ont l’habitude de porter des couronnes artificielles et lorsque que l’on se rend là bas, on emmène avec nous ce que nous avons confectionné ici ».
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Senteurs, matières et savoir-faire. Des échantillons de ce qui fait la renommée de l’artisanat polynésien au Japon. « Ils sont friands de nos couronnes de fleurs et d’accessoires pour la danse. C’est cela qui marche bien là bas ».
Pour Philomène, pas question de se reposer sur ses lauriers. Sans cesse se remettre en question. Innover. « On a changé un peu notre façon de concevoir nos modèles. On essaye d’innover à chaque fois. Cette année on a mis pas mal de couleurs « flashy », les Japonaises adorent cela ».
Patience, ténacité et vélocité. « Il faut avoir de la patience pour confectionner les couronnes. En une journée, je peux faire jusqu’à dix couronnes de fleurs. Et c’est un bon business » dit-elle en éclatant de rire. On ne peut qu’acquiescer lorsque l’on sait qu’une couronne de fleurs se vend à 5 000 Fcfp.