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Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments. Les récifs peuvent s’en remettre si l’eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste.
« Il est très inquiétant de constater le blanchissement sur un récif situé aussi au sud », a déclaré à l’AFP Bill Legat, professeur associé à l’Université de Newcastle. « C’est une preuve de plus du fait que le réchauffement climatique n’épargne aucun endroit au monde. »
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Les récifs plus profonds du parc marin, qui est classé au Patrimoine mondial à l’instar de la Grande Barrière de corail, « semblent toujours en bonne santé » et ont visiblement échappé au blanchissement. Leggat a attribué ce phénomène à la hausse globale des températures liées au réchauffement climatique, ainsi qu’à des conditions propres à cette zone qui a connu des températures particulièrement élevées pour la région cet été.
Les chercheurs retourneront dans les prochains mois sur place pour vérifier si des coraux ont été touchés de façon irréversible.
La Grande Barrière de corail, qui s’étend sur environ 345 000 km2 très au nord de Lord Howe Island, le long de la côte est, a connu quatre épisodes graves de blanchissement ces 20 dernières années, en 1998, 2002, 2016 et 2017.
Rédaction web avec AFP