S’exprimant dans un communiqué, alors qu’il se trouvait au sommet du G7 à Biarritz (sud est de la France) dimanche, Scott Morrison a souligné que ces mesures étaient nécessaires pour éviter la circulation de « ce genre de documents odieux ».
Le massacre en direct de 51 fidèles musulmans dans deux mosquées de Christchurch, dans le sud de la Nouvelle-Zélande, le 15 mars, a « démontré que des plateformes et sites internet pouvaient être exploités pour héberger des contenus extrêmement violents et terroristes », a-t-il ajouté dans le communiqué. « Ce genre de documents odieux n’a pas sa place en Australie, et nous faisons tout ce que nous pouvons pour empêcher que les terroristes trouvent l’opportunité de glorifier leurs crimes, notamment en prenant des mesures locales et internationales ».
En vertu de ces mesures, le commissaire australien à la sécurité en ligne collaborerait avec les entreprises pour restreindre l’accès aux domaines propageant de la documentation terroriste. Un centre de coordination de crise sera chargé, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, de surveiller les incidents relatifs au terrorisme et les événements extrêmement violents dans le but de les bloquer.
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À la suite de l’attaque de Christchurch, l’Australie a mis sur pied un groupe de travail avec les géants technologiques internationaux comme Facebook, YouTube, Amazon, Microsoft et Twitter pour lutter contre la diffusion de matériel extrémiste en ligne.
La façon dont les mesures seront mises en œuvre n’a pas encore été clairement définie, mais Morrison a laissé entendre qu’une loi pourrait être proposée si les entreprises technologiques ne surveillaient pas mieux leurs plateformes.
L’auteur du massacre, l’Australien Brenton Tarrant, a été inculpé de 51 chefs de meurtre, de 40 chefs de tentative de meurtre et d’un chef d’acte terroriste. Son procès doit débuter en mai 2020.