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Tout commence le matin pour l’équipe d’artificiers qui est à pied d’œuvre sur la barge de laquelle seront tirés les feux : « C’est un gros travail en amont, de l’écriture jusqu’aux tirs du feu. C’est une grosse dizaine de jours de travail » explique Bastien Ponceblanc, artificier directeur d’Artifices Polynésie. Les explosifs sont placés dans des cylindres qui sont solidement harnachés. Chaque tube est ensuite placé à un endroit précis en fonction de la chorégraphie.
>> Une mise en place minutieuse
Les équipes vérifient le matériel, et le revérifient encore. Rien ne doit être laissé au hasard : « Tous nos produits sont millimétrés par rapport à l’installation. On veut maîtriser de bout en bout le feu d’artifice pour être sûr du résultat » nous dit Bastien Ponceblanc. La mise en place, minutieuse, se poursuit jusqu’à la tombée de la nuit.
Une heure avant le tir, tout est fin prêt : les bombes ont été recouvertes d’aluminium et de plastique, et les câbles ont été enfouis sous des mottes de sable pour limiter les risques d’incendie.
Une fois la sécurité assurée, les sourires se lisent enfin sur les visages et c’est l’explosion de joie : « Notre première récompense, notre premier salaire, c’est quand les gens sont contents et qu’on les a fait rêver 10 minutes » déclare Jack Gueritaine.
Ce samedi 29 décembre, l’équipe d’Artifices Polynésie remettra ça, toujours dans la rade de Papeete, afin d’offrir à tous une fin d’année 2018 féerique…