Le Pays se porte acquéreur de vingt bus

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Publié le 21/08/2017 à 14:12 - Mise à jour le 21/08/2017 à 14:12

Schémas directeur, études, divers dispositifs, etc…rien n’y fait. Malgré l’argent injecté par les instances dirigeantes du Pays, de l’aveu même de Gilda Vaiho, « Nous sommes impuissants, voire improductifs, à régler le problème des transports. » Si ce mardi matin, l’achat de 20 autobus par le Pays a été acté à l’APF, des questions demeurent en suspens.

« Les vingt autobus vont directement répondre au nombre insuffisant des bus. Mais après se posera la question de la gestion. Qui va gérer les vingt bus? » Pour la représentante, pas de doute, c’est le Pays, vu que c’est lui qui achète les véhicules. Mais à qui ces bus seront octroyés, l’inconnue réside là.

« A qui seront destinés ces autobus? à l’opérateur actuel, à qui ? » s’interroge Gilda Vaiho qui poursuit, « A chaque fois, ce problème reviendra. Je suis en train d’interpeller le gouvernement pour lui dire de régler ces affaires vite fait, bien fait, mais aujourd’hui, il faut répondre à l’appel de détresse de tous ces étudiants. »

La convention de délégation de service public qui lie l’opérateur actuel, en l’occurrence la NTCE qui gère le transport scolaire sur la presqu’île, au Pays prenant fin en décembre, celle-ci devrait faire l’objet d’un appel d’offres. Pour l’heure, l’opérateur est dans l’expectative. Il avait demandé une défiscalisation pour l’achat de 10 autobus et cela lui a été refusée, alors que le Pays de son coté, se porte acquéreur de vingt bus.

Quoiqu’il en soit, si la convention de délégation de service public est renouvelée, celle-ci fera l’objet d’un appel d’offres. Le temps que celui-ci se mette en place, que les entreprises soumettent leur offre, que le Pays les étudie et prenne une décision, l’année scolaire risque bien d’être fort entamée et les problèmes de transports scolaires, toujours pas résolus.
 

Rédaction Web avec Sophie Guébel et Juliano Tautu

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