Mercredi matin, le cimetière communal Te ‘Ea Nui a été fermé pour une opération de photogrammétrie réalisée à l’aide d’un drone. « Ces clichés permettront de cibler les espaces vides entre les tombes. Ces interstices appartiennent au domaine public, donc à la commune qui pourra les exploiter selon leur taille », indique la commune dans un communiqué.
Grâce au drone, « des milliers de photos ont été prises permettant d’obtenir des images atteignant une précision au centimètre près », indique la mairie de Faa’a. Ces données permettront de définir de nouvelles concessions alors que le cimetière arrive à saturation.
« En cas de découverte d’un cadavre en terrain inconnu, la procédure d’exhumation régit par les textes du CGCT sera appliquée », ajoute le communiqué qui cite le chef du service du cimetière, Vatea Heller : « Grâce à cette prise de photo, on pourra situer précisément l’endroit où le corps a été exhumé. Cela nous permet d’avoir une traçabilité. Si, à l’avenir, les familles venaient à se faire connaître, la date et le lieu exact, où les restes ont été déterrés, seront inscrits sur le reliquaire déposé dans le dépositoire. »
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En outre, 40 % des sépultures « sont non renseignées » actuellement. « On n’arrive pas à savoir qui est à l’intérieur, qui est le concessionnaire. Ces tombes-là vont faire l’objet d’une récupération par la mairie. On va déclencher la procédure de récupération, établie par la loi (…) Encore une fois, si à terme, aucune revendication n’a été manifestée, on revient sur le même scénario : exhumation du corps, pose du corps dans un dépositoire accompagné du reliquaire, une plaque inscrite de la date et du lieu d’exhumation du corps », ajoute Vatea Heller dans le communiqué.
La commune recommande aux familles des propriétaires d’une concession funéraire de se faire connaître auprès du service du cimetière.