A l’entrée de l’hôtel, une file d’attente, comme au 1er jour des soldes devant les grands magasins parisiens. Pour saisir les meilleures offres, les premiers sont arrivés une heure avant l’ouverture de la grille. L’hôtel vend à petit prix son mobilier. La liste a été diffusée sur Internet : matelas, lampe, table basse, rideaux… le choix est large.
A l’ouverture de la grille, c’est la cohue. Les clients se précipitent vers la salle des ventes : rien n’indique sur la liste les quantités disponibles. En peu de temps, les stocks s’épuisent et les premiers clients sortent avec leur acquisition. À 500 Fcfp les stores en bois, 2000 Fcfp pour les miroirs, il faut jouer des coudes pour obtenir quelque chose.
Si cette vente fait des heureux, beaucoup sortent de la salle déçue par le mauvais état de plusieurs produits. « Ce qu’il reste c’est abîmé ou cassé. Il devait y avoir des choses avant. Les premiers ont dû se servir sur les meubles qui étaient bien… », déclare une jeune femme venue avec son compagnon « par curiosité ». L’hôtel fermé depuis 2010 n’en est pas à son premier déstockage. Les clients repartis bredouilles pourront tenter leur chance lors d’une prochaine vente.
