Quatre jours à peine après sa légalisation, il est devenu difficile de se procurer du cannabis au Canada. Certains consommateurs n’hésitent pas à attendre 3 à 4 heures, voire plus, dans les files d’attente pour s’en procurer, et ce malgré le froid. Cette légalisation permet de mieux encadrer un marché qui vaut près de 400 milliards de Fcfp. Au Québec, chaque consommateur peut avoir jusqu’à 150 grammes de cannabis frais chez lui. « Chacun est libre de fumer ou pas, confie Urahei Teriitehau, étudiante tahitienne au Canada. Mais j’ai beaucoup d’amis ici qui fument et ils étaient vraiment contents quand il y a eu la légalisation du cannabis. »
Le gramme coûte un peu plus de 800 Fcfp. Mais le cannabis est seulement vendu dans des commerces spécialisés tenus par la Société québécoise du cannabis (SQDC). Pour Manua Sienne, un autre étudiant tahitien au Canada, c’est une bonne chose. « Ça permet de mieux encadrer la consommation, au lieu de laisser tout le monde consommer un peu à leur façon et que ça parte dans les abus. Là, c’est encadré, sécurisé, et on est sûr à 100 % de la qualité du produit. »
Depuis le 17 octobre, le Canada est le deuxième pays, après l’Uruguay, à légaliser la vente et la consommation récréative du cannabis. Pour l’heure, les quelque 120 producteurs autorisés par le gouvernement canadien à produire du cannabis ne pourront combler que 30 % à 60 % de la demande, estimait la semaine dernière l’institut indépendant d’analyse économique C. D. Howe.
Légalisation ou pas, les autorités canadiennes ont tenu à rappeler que conduire en fumant du cannabis restait illégal : la police de Winnipeg (centre) a posté sur Twitter une amende de 672 dollars (448 euros) pour consommation de marijuana au volant d’une voiture. Elle a été infligée à un automobiliste qui fumait un joint en conduisant sur une autoroute du Manitoba quelques heures après l’entrée en vigueur de la nouvelle législation.
Le gramme coûte un peu plus de 800 Fcfp. Mais le cannabis est seulement vendu dans des commerces spécialisés tenus par la Société québécoise du cannabis (SQDC). Pour Manua Sienne, un autre étudiant tahitien au Canada, c’est une bonne chose. « Ça permet de mieux encadrer la consommation, au lieu de laisser tout le monde consommer un peu à leur façon et que ça parte dans les abus. Là, c’est encadré, sécurisé, et on est sûr à 100 % de la qualité du produit. »
Depuis le 17 octobre, le Canada est le deuxième pays, après l’Uruguay, à légaliser la vente et la consommation récréative du cannabis. Pour l’heure, les quelque 120 producteurs autorisés par le gouvernement canadien à produire du cannabis ne pourront combler que 30 % à 60 % de la demande, estimait la semaine dernière l’institut indépendant d’analyse économique C. D. Howe.
Légalisation ou pas, les autorités canadiennes ont tenu à rappeler que conduire en fumant du cannabis restait illégal : la police de Winnipeg (centre) a posté sur Twitter une amende de 672 dollars (448 euros) pour consommation de marijuana au volant d’une voiture. Elle a été infligée à un automobiliste qui fumait un joint en conduisant sur une autoroute du Manitoba quelques heures après l’entrée en vigueur de la nouvelle législation.
Rédaction Web avec Matahi Tutavae et AFP