Les latrines de la discorde

Le souci pour les employés de l’OPT, c’est que le sanitaire tant attendu s’est révélé être en fait, une cabine en plastique, juste pourvue d’un WC chimique, qui se transforme en sauna dès que le soleil pointe ses rayons. A moins d’en laisser la porte ouverte. Mais si il existe un endroit dans lequel on s’enferme volontiers de son plein gré, c’est bien celui-là.

De plus, niveau discrétion, c’est pas le top, sachant que la porte est orientée sur un endroit passant, où le piéton peut à sa guise, comptabiliser le nombre de fois où vous allez déposer vos commissions.

Si l’URAD n’est pas un lieu qui fourmille d’employés en permanence, ceux-ci y pénétrant pour des interventions bien précises de câblage ou autres besognes, il n’en demeure pas moins que les agents de l’OPT peuvent y passer une heure à une journée complète.

Ce qui, selon, Christian Ellacot, nécessite un lieu d’aisance plus adapté, de préférence plus discret, à l’intérieur du local. « Les sanitaires sont nécessaires ici, car nous ne savons pas à quel moment de la journée nous aurons des petits besoins. Quand on est dans ce local, on ne connait pas à l’avance la durée de notre intervention ».

Attendue comme le treizième mois, le wc a été livré lundi. Et quand Christian a vu ce qu’on mettait à la disposition du personnel, il ne savait pas s’il devait en rire ou en pleurer. La cabine, semblable à celle que l’on voit fréquemment sur des chantiers de construction ou à l’occasion de festival ou concert, a été déposée dans la cour du local, au vu de tous, avec la porte orientée coté passage public, « Comme cela on peut saluer les gens de passage. », rigole-t-il.