Les hôpitaux pourront partager automatiquement les données de leurs patients

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    COMMUNIQUE - Le Conseil des ministres a entériné la création d’un traitement automatisé des données de santé entre le Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) et la Direction de la santé.


    Partager le dossier médical d’un patient entre professionnels de santé apparait comme
    une évidence, tant sur le plan de la qualité et de la sécurité des soins (connaitre l’histoire
    de la maladie, avoir accès à l’historique des soins), que sur le plan de l’efficience (éviter la
    répétition des actes et les examens redondants).

    La création d’un traitement automatisé des données de santé est une avancée majeure en termes de qualité et sécurité des soins, comme en termes d’efficience et d’économie des moyens. Le partage va permettre un suivi unique du parcours de soins, sans discontinuité, au mieux de l’intérêt des patients, tout en garantissant la protection et la confidentialité des données à caractère personnel les concernant.

    Le partage des dossiers est limité dans un premier temps aux hôpitaux publics, avec la
    finalité exclusive d’améliorer la qualité de soins, seulement sur réseau privé, sans
    fourniture de service à un tiers, et dans l’environnement de très haute sécurité des
    systèmes d’information du CHPF.

    La Déléguée à la protection des données de Polynésie française a validé cette façon de
    procéder.

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    Dans un second temps, la Polynésie française définira un cadre réglementaire général
    pour l’hébergement des données de santé en Polynésie française, afin de permettre à
    terme l’émergence d’un hébergeur polynésien, comme le schéma d’organisation sanitaire
    le prévoit, pour le compte de l’ensemble des acteurs de la santé (hôpitaux, cliniques
    privées, intervenants libéraux, patients, etc.), au sein d’un espace numérique de santé de
    Polynésie française.

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