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Une affaire d’agression sexuelle renvoyée devant un juge d’instruction

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

L’avocate du prévenu voulait plaider la relaxe car, selon elle, le dossier est totalement vide et ne comporte que des accusations verbales sans éléments concordants. Or la cour a estimé qu’il y avait des suspicions qui mériteraient des investigations plus poussées. Le président a renvoyé le dossier devant le ministère public afin de saisir un juge d’instruction.

« C’est toujours des dossiers particuliers, c’est la parole de l’un contre la parole de l’autre. Mais ce sont des dossiers où l’on fait extrêmement attention, explique Me Christophe Rousseau Wiart, l’avocat de la victime. Les mineurs sont entendus par des personnes spécialisées dans les affaires de mœurs. Et il ressort du dossier que la version qui est exposée par la victime paraît tout à fait plausible et qu’on ne voit pas trop quelles auraient été les raisons qui l’aurait motivée à mentir. »

Autre élément qui a motivé le renvoi devant le parquet, le prévenu avait déjà fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle sur une autre mineure, mais qui a été classée sans suite. De plus, le psychologue qui a examiné le prévenu a établi qu’il ressentait de la honte à la suite de la plainte déposée contre lui. Or selon le président de la cour, lorsqu’on est victime de fausses accusations, on ressent plutôt de la colère. Si les investigations venaient à démontrer que les faits sont avérés, le dossier pourrait être renvoyé devant une cour d’assises.

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