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Huahine : alerte à la bombe, le responsable recherché

Alerte à la bombe à l'aéroport de Huahine,  l'auteur recherché

C’est une mauvaise blague qui aura eu de lourdes conséquences. Ce jeudi, la compagnie Air Tahiti aurait été destinataire d’un mail annonçant la présence d’une voiture piégée à l’aéroport de Huahine. Aussitôt, les forces de l’ordre ont été déployées. Pompiers et gendarmes se sont rendus sur place. Une ambulance a été mobilisée en prévention.
Le personnel de l’aéroport et les personnes présentes dans le bâtiment et sur le parking ont été évacuées. Deux avions ont également été immobilisés. L’aéroport a été fermé.

Crédit : Tahiti Nui Télévision

« Nous avons décollé normalement à 8 heures de Faa’a, raconte Corinne, la passagère d’un des avions. Nous avons atterri également normalement à Huahine. On nous a demandé de rester assis. Ça a duré une dizaine de minutes. On était devant l’aéroport et c’est vrai qu’en regardant les hublots, on se rendait compte qu’il n’y avait pas d’animation. Il n’y avait personne, mais ça n’a pas plus que ça attiré l’attention des passagers. Au bout d’une dizaine de minutes, on nous a demandé de rattacher nos ceintures parce qu’il y allait avoir un déplacement de l’avion puisqu’il y avait une alerte à la bombe sur l’aéroport. Et là, ils nous ont déplacés à peu près à 50 mètres du bâtiment de l’aéroport. Et là on nous a mis carrément en bout de piste. »

L’interview d’une passagère

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Après près de deux heures d’attente, l’un des avions a reçu l’autorisation de redécoller direction Raiatea. Là, les passagers qui le souhaitaient ont pu être ramenés vers Tahiti.

Les passagers du second appareil ont été évacués vers l’extérieur de l’aéroport de Huahine. 82 personnes dont 4 Allemands et 2 Belges ont été pris en charge.

Crédit : Haut-commissariat

Lire aussi : Une deuxième journée de fausses alertes dans les aéroports français, 18 interpellations

Une équipe de démineurs est arrivée de Tahiti vers 13 heures. Après recherche, aucun engin explosif n’a été découvert. En fin de journée, le haut-commissariat a convié la presse et annoncé qu’il s’agissait d’une fausse alerte. L’auteur de cette mauvaise blague risque tout de même jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 euros (environ 3.6 millions de Fcfp) d’amende… Une enquête a été ouverte dans la journée par la Procureure de la République.

Crédit : Tahiti Nui Télévision

En métropole, plusieurs alertes à la bombe ont eu lieu dans des aéroports ces derniers jours. Au moins 18 interpellations ont eu lieu ces dernières 48 heures « essentiellement des mineurs, ils sont présentés au moment où je vous parle à la justice », a déclaré M. Darmanin sur BFMTV : « on le dit à tous ceux qui nous écoutent, on retrouve tout le monde« .

Retour sur cette journée dans notre liveblog ICI

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