Un climat des affaires encore positif mais en recul
Au premier trimestre 2025, l’indicateur du climat des affaires (ICA) s’établit à 105. Bien qu’il reste au-dessus de sa moyenne de longue période, il enregistre une baisse de 4 points par rapport à la fin 2024. L’IEOM note que « l’ensemble de ses composantes participe à cette évolution, hormis celle de la trésorerie prévue ». Les entreprises sondées évoquent une stabilité de leur activité, de leurs effectifs et de leurs prix.
Progression de l’emploi
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Le marché du travail reste l’un des points forts de la conjoncture. L’IEOM rapporte que « l’indice de l’emploi salarié marchand progresse de 2,6 % en glissement annuel, entraîné par le dynamisme du secteur tertiaire : hôtellerie-restauration (+4,1 %), commerce (+3,1 %) et autres services (+3,0 %) ». Toutefois, les entreprises prévoient globalement de stabiliser leurs effectifs au deuxième trimestre.
La consommation des ménages marque le pas
Les signes d’un ralentissement de la demande interne apparaissent. « La production de crédits à la consommation plafonne à 6,7 milliards XPF […] en recul de 8,8 % sur un an ». Par ailleurs, les commerçants interrogés signalent un stock de marchandises supérieur à la normale, malgré une hausse des importations de biens de consommation non alimentaires (+8,1 %).
Investissements des entreprises en net repli
Alors que les ménages semblent retrouver confiance – les crédits à l’habitat progressent de 6,3 % –, les entreprises, elles, réduisent leurs investissements. L’IEOM souligne : « la production de crédits à l’équipement en faveur des entreprises se contracte de 19,0 % en glissement annuel ».
Tourisme : légère baisse de fréquentation
Entre janvier et mars, 54 400 touristes ont visité la Polynésie, soit une baisse de 3 % sur un an. « Ce recul est surtout imputable à la croisière locale (-10,2 %), dont le réceptif est momentanément amputé d’une unité ». La fréquentation hôtelière s’en ressent : le taux de remplissage passe à 57 %, contre 59,5 % l’an dernier.
Un secteur secondaire résilient, boosté par le BTP
Les chefs d’entreprise du secteur secondaire témoignent d’une activité soutenue, notamment grâce à des projets d’infrastructure. « Ils ont pu faire face à un surcroît d’activité à effectifs inchangés » et affichent une trésorerie jugée satisfaisante, notamment dans le BTP grâce à une revalorisation des prix.
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