Avec un budget global près de 73,6 millions deFcfp le projet est financé sur trois ans pour permettre la transmission et le partage des savoirs, dans le but les citoyens et les décideurs face aux défis auxquels la société polynésienne est confrontée.
Le projet Narama s’articule autour de 4 axes :
- Renforcer le dialogue entre sciences, cultures et société en Polynésie française
- Structurer et coordonner les actions de médiation scientifique et culturelle sur le territoire polynésien
- Développer une dynamique favorisant les échanges entre la communauté scientifique et la société
- Inspirer de nouvelles voies de collaboration en intégrant les savoirs traditionnels et les acteurs non académiques par la recherche participative.
Une solution au manque de structuration de la médiation scientifique
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En l’absence de centre de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI) sur le territoire et de structuration des initiatives de médiation, NĀRAMA propose une approche intégrée et partenariale, complémentaire à d’autres projets majeurs portés par l’université tels que Narua ou les actions de Science Ouverte.
Ce projet participe à la mise en synergie des forces vives de l’UPF, des organismes de recherche, des institutions publiques, ainsi que des acteurs culturels et associatifs, afin de faire rayonner les savoirs et nourrir la réflexion citoyenne face aux enjeux contemporains.
Lancement officiel en comité de pilotage le 14 mai dernier
La gouvernance de NĀRAMA repose sur un comité de pilotage composé de :
- L’UPF (présidence représentée par la VP Dialogue Sciences, Cultures et Sociétés);
- La Polynésie française (représentée par sa Délégation à la Recherche)) ;
- Le Haut-Commissariat de la république (représenté par son Délégué Territorial à la Recherche et à la Technologie;
- Les organismes de recherche de Polynésie française (consortium Resipol) ;
- Des partenaires culturels (représenté par Te Fare Natura, l’Académie tahitienne et la Fape).
Quatre axes de développement
Le projet Narama se décline selon quatre axes complémentaires :
- Valorisation de la recherche et de la science, et de leurs enjeux auprès du plus grand nombre et notamment auprès des publics scolaires et éloignés
- Formation à la médiation, la communication, ou la démarche scientifique
- Valorisation de l’actualité et de l’expertise scientifique dans les médias
- Participation citoyenne à la recherche
Des actions concrètes dès cette année
Parmi les premières actions prévues :
- La cartographie des acteurs et initiatives « Science avec et pour la société » en Polynésie et à l’échelle nationale ;
- L’appui à l’organisation de la Fête de la Science 2025 (du 3 au 17 octobre) ;
- La sensibilisation à la recherche auprès des enseignants du secondaire ;
- Des formations à la médiation scientifique pour les chercheurs ;
- Le lancement d’un appel à projets de sciences participatives.
Ainsi avec Narama, l’UPF souhaite réaffirmer sa volonté de faire vivre la science au coeur de la société polynésienne, dans le respect des savoirs locaux et des dynamiques culturelles.
Via communiqué