« Il y a toujours un suspense, évidemment, en ce moment avec les États-Unis. Dès que je serai en mesure de vous communiquer qui représente ou qui ne représente pas les États-Unis, je ne manquerai pas de le faire« , a déclaré M. Poivre d’Arvor, lors d’un briefing en visioconférence avec la presse.
En dehors des Etats-Unis, « je crois qu’il y aura des délégations de tous les pays », a-t-il ajouté, affirmant qu’il y avait « à ce jour, 50 délégations conduites par des chefs de gouvernement et chefs d’État« , dont la délégation brésilienne conduite par le président Lula.
Cent quarante-neuf scientifiques américains participeront cependant au congrès scientifique précédant l’Unoc, principalement issus de fondations ou d’universités, selon les organisateurs.
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« La participation américaine au congrès sera un petit peu moins élevée que prévu, mais satisfaisante quand même« , a déclaré Jean-Pierre Gattuso, coprésident du congrès scientifique, évoquant entre cinq et 10 défections émanant d’agences gouvernementales comme l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) ou l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS).
La NOAA a récemment dû se séparer d’environ 20% de ses effectifs et la Maison Blanche veut effectuer des coupes massives dans son budget de fonctionnement. La Nasa ne sera pas non plus représentée à l’Unoc, selon Selma Cherchali du CNES.
« Nous sommes orphelins en quelque sorte d’un certain nombre de nos collègues scientifiques américains« , a déclaré M. Poivre d’Arvor, évoquant « l’absence d’un certain nombre de scientifiques qui n’ont pas eu l’autorisation de venir ».
« L’Unoc est un sommet de combat pour la science. Dans le moment actuel, c’est une affaire importante« , a souligné l’ambassadeur.
Donald Trump, ouvertement climatosceptique, a retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat au premier jour de son second mandat.