« Décidément, que de témoignages de recentrage », s’est exclamée jeudi soir la présidente du Rassemblement national sur BFMTV, où elle a été interrogée pendant plus de deux heures.
Sur un ton mesuré, loin des outrances de 2017, la dirigeante d’extrême droite a défendu un projet, selon elle, « raisonnable » destiné à « rassurer » les Français qui ont « entendu beaucoup de (…) choses fausses » et « caricaturales » à son égard.
« La raison, l’équilibre, le bon sens » seront les « valeurs » qu’elle défendra dans sa campagne, relève son numéro deux Jordan Bardella. Campagne que Marine Le Pen aborde avec « combativité » face à Emmanuel Macron et une droite affaiblie, mais aussi « modestie ».
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Si les Français la trouvent –à 65% selon Elabe– « arrogante », « cela doit être corrigé », assure la cheffe du RN.
« Je n’ai pas peur des étrangers », a affirmé aussi Mme Le Pen, qui revendique une « dédiabolisation » de son parti des accusations d’antisémitisme et de racisme depuis son arrivée à sa tête en 2011, et défend une politique hostile à l’immigration.
Marine Le Pen (@MLP_officiel): « Je n’ai pas de sentiment négatif à l’égard des étrangers, je n’ai aucune haine, aucune peur » pic.twitter.com/Oc7pc0pku4
— BFMTV (@BFMTV) March 11, 2021