Incrédulité en Nouvelle-Zélande après l’agression d’un ministre

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    Le ministre du Changement climatique James Shaw, co-leader du Parti Vert, se rendait jeudi matin à pied vers « la Ruche », comme est surnommé le Parlement néo-zélandais, quand un homme lui a infligé un coup de poing au visage.

    Son cabinet a parlé d’une agression « non provoquée » sans caractère politique. Mais le ministre du Commerce David Parker a affirmé aux journalistes que l’agresseur aurait « crié des choses en lien avec les Nations unies ».

    M. Shaw, dont le Parti appartient à la coalition dirigée par la travailliste Jacinda Ardern, n’a été que légèrement blessé.
    Deux passants sont venus à son aide, a indiqué son cabinet. Le ministre a poursuivi son chemin jusqu’au Parlement, où il a participé à une réunion, avant de se rendre à l’hôpital pour être ausculté.
    « Ça semble plus grave que ça ne l’est vraiment », a déclaré M. Shaw au site stuff.co.nz au sujet de son cocard.

    La police a annoncé l’arrestation d’un homme de 47 ans, qui sera présenté vendredi à un tribunal en vue de poursuites.
    Les violences politiques sont quasi inconnues en Nouvelle-Zélande. La plupart des ministres de cet archipel de 4,5 millions d’habitants se déplacent sans aucune protection particulière. 
    « En Nouvelle-Zélande, on ne s’attend pas à cela », a déclaré Mme Ardern aux journalistes. « Nous avons un environnement où nous pouvons avoir accès à nos hommes politiques. Et c’est quelque chose dont nous devons être fiers. »

    Le maire de la capitale Justin Lester a parlé d’un « jour triste pour la démocratie ».
    « C’est un comportement scandaleux et honteux, s’il est le fait d’un habitant de Wellington », a-t-il dit dans un tweet. « Les représentants élus de toutes les tendances font  preuve de courage pour représenter les Néo-Zélandais et nous avons de la chance qu’ils soient aussi accessibles. »

    AFP

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