Transport interinsulaire : « il n’y aura pas d’augmentation des tarifs » assure Jean-Christophe Bouissou

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Invité de notre JT mardi soir, Jean-Christophe Bouissou a fait un point sur la desserte aérienne interinsulaire et notamment sur la délégation de service public. A ce jour, 12 lignes sont en libre concurrence. Il s’agit notamment des destinations qui attirent le plus. Les 34 autres îles jusque-là desservies par Air Tahiti sont bien souvent déficitaires et entrent dans le cadre de la délégation de service public.

Publié le 02/06/2021 à 10:28 - Mise à jour le 02/06/2021 à 10:33

Invité de notre JT mardi soir, Jean-Christophe Bouissou a fait un point sur la desserte aérienne interinsulaire et notamment sur la délégation de service public. A ce jour, 12 lignes sont en libre concurrence. Il s’agit notamment des destinations qui attirent le plus. Les 34 autres îles jusque-là desservies par Air Tahiti sont bien souvent déficitaires et entrent dans le cadre de la délégation de service public.

La convention de délégation a été signée in extremis fin décembre. Elle devrait arriver à son terme au 1er juillet. Un autre appel d’offre a été lancé, avez-vous déjà des candidatures ?

« Oui, non seulement on a eu une candidature mais on sait maintenant qui sera le futur opérateur pour cette délégation de service public. Contrairement à ce que j’ai pu entendre hier soir sur une autre chaîne publique, il n’y aura pas d’augmentation des tarifs tel que ça a été annoncé. […] Les 34 îles qui font parties de la délégation de service public font parties de la compétence du Pays désormais. C’est-à-dire que ce n’est plus Air Tahiti, [qui fixe les tarifs]. […] Nous allons, nous, fixer les tarifs. C’est un peu comme le carburant, au niveau des bateaux, des pêcheurs, c’est le Pays qui fixe les tarifs à un niveau qui est bien en-dessous de ce qui est normalement dû par les uns et par les autres. Donc c’est le Pays qui va fixer les tarifs et les fréquences au niveau des îles. […] Il y aura une baisse tarifaire ».

« Là où nous sommes en train de discuter avec Air Tahiti, c’est sur la zone de libre concurrence. Il y a une douzaine de destinations – Bora Bora, Huahine, etc. Au vu du fait que le Pays, au travers du fond de contribution, vient équilibrer les pertes de la compagnie, on s’attend à ce que, au fur et à mesure de l’amélioration des conditions du transport aérien avec la reprise des activités, à ce qu’il y ait une absorption dans un premier temps et le plus rapidement possible de cette contribution, qui est de 900 Fcfp lorsqu’on se rend à plus de 100 km […]. Ce que l’on souhaite, c’est qu’Air Tahiti, sur ces 12 îles, absorbe cette contribution qui est sollicitée pour qu’il y ait une solidarité entre tous ».

Donc il n’est pas question d’appliquer une nouvelle taxe ?

« C’est une contribution qui nous permet nous de constituer un fond pour baisser les tarifs sur les destinations qui sont, pour nous, les plus lointaines. Et à mon avis, les gens qui vivent aux Tuamotu, aux Marquises ou aux Australes ont besoin d’être soutenus parce que payer 50 000 Fcfp pour se rendre dans ces îles, c’est prohibitif ».

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