Depuis le mois de janvier, Alexandre en est à sa 8e participation aux manifestations contre la réforme des retraites. Pour la majorité des adhérents du syndicat ITRF BIO UNSA, regroupant des personnels techniques, repousser l’âge minimum de départ à la retraite et surtout le nombre d’anuités les mettraient en grande difficulté. « Je pense qu’à 90% on est dans ce cas de figure, nous serons obligés d’aller jusqu’à 44 ans d’anuités, estime Alexandre Temauri membre du syndicat. Et encore, je pense qu’on va atteindre un âge… Au lieu de 64 ans, on sera obligés d’aller jusqu’à 70 ans pour atteindre les 44 ans d’anuités. »
Alexandre a effectué une simulation du montant de sa future retraite. Elle sera de 70.000 francs par mois, soit 20 000 Fcfp de moins que le minimum vieillesse, destiné aux personnes qui n’ont jamais travaillé ou cotisé…
Les syndicats ne lâchent rien, ils demandent le retrait de la réforme des retraites. « Les voies institutionnelles continuent leur cours, rappelle Melba Kaua, secrétaire générale adjointe STIP/AEP-UNSA Education. Le Conseil constitutionnel doit rendre sa vision de la légalité de la loi. Et nous espérons aussi que ce referendum d’initiative partagée prendra son cours puisque c’est une des voies légales pour contrer ce projet de réforme. »
– PUBLICITE –
Selon les chiffres de la présidence un peu plus de 30% du personnel de l’éducation a suivi le mouvement de grève national en Polynésie française.
Prochaine manifestation des fonctionnaires d’Etat, le mardi 28 mars.