Ils ont cru en leur rêve de mondial jusqu’au bout. Épuisés par un parcours superbe, les Aito Arii se sont inclinés en finale face à la Nouvelle-Zélande, qui verra l’Ouzbékistan où la coupe du monde de futsal se tiendra en septembre 2024.
Les Tahitiens ont pourtant montré qu’ils seraient difficiles à bouger dès l’entame, malgré une petite frayeur pour le gardien Puarea « Jacob » Roe, qui aurait pu concéder l’ouverture du score sur une passe de l’attaquant néo-zélandais mal analyséen heureusement sans conséquence. De leur côté, les kiwis sont restés en bloc bas, sans imposer de grosse pression, pour tenter de piquer les Aito Arii en contre-attaque.
Sur une énorme frappe surprise, après une remise en touche à une quinzaine de mètres de la cage de Roe, c’est l’expérimenté attaquant Stephen Ashby-Peckham qui a ouvert le score pour les locaux, sur ce qui était la première vraie occasion de la partie (0-1).
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Les Aito Arii n’ont pas tardé à réagir, et ont bien failli égaliser sur une combinaison sur coup franc tiré par Teivarii Kaiha. Mais les 10 premières minutes du match se sont globalement faites pauvres en occasion, dans un match physiquement dense et techniquement brouillon.
Impressionnants de concentration, les kiwis n’ont quasiment pas concédé la moindre grosse occasion en 1ere mi-temps, avant les 5 dernières minutes. Il y a d’abord eu un double arrêt exceptionnel de Mike Antamanov, sur deux frappes de Tetuanui Tinomoe, puis Akareva Riaria a trouvé la barre avant de tenter un retourné acrobatique à 4 minutes de la pause. Les deux équipes sont donc rentrées aux vestiaires sur un score inchangé.
Tahiti a bien failli se faire cueillir à froid dès la reprise, sur un contre mal exploité par Jordan Ditfort. Nouveau miracle quelques instants plus tard, lorsque la frappe d’Ali a heurté les deux poteaux… sans rentrer dans la cage de Roe. Sur une magnifique passe en talonnade, Ashby-Peckham a lui aussi trouvé les montants du but tahitien. Dominés, les Aito Arii s’accrochaient tant bien que mal à leur espoir de qualification au mondial.
À une douzaine de minutes du terme, les occasions étaient toujours aussi rares pour Tahiti, qui s’est logiquement fait sanctionner avec un deuxième but de la Nouvelle-Zélande, sur un second ballon de Ditfort (0-2). Sonnés, les Aito Arii ont multiplié les erreurs et concédé le troisième but kiwi par Picken (0-3), à dix minutes du terme.
AU pied du mur, Tahiti s’est résolu à utiliser le très risqué « power play », en enlevant le gardien sur les phases offensives pour ajouter un joueur de champ. Sur une nouvelle erreur, le capitaine kiwi Manickum en a profité pour tuer le suspense de loin (0-4).
Grey, enfin, y est allé de son but pour parachever le succès des Néo-Zélandais (0-5). Gagnante de la compétition, la Nouvelle-Zélande retrouvera le gratin du futsal mondial aju mondial 2024.