Dépôt d’un préavis de grève : risque de perturbations dans les transports en commun  

Publié le

Un préavis de grève a été déposé, mardi, par la Fédération des transports en commun de Polynésie qui regroupe la plupart des entreprises du secteur. Elle demande notamment la mise en place d’une convention collective et d’une grille salariale. La grève pourrait être effective, lundi, entraînant des « perturbations dans le transport scolaire et régulier ».

Publié le 22/02/2023 à 10:31 - Mise à jour le 01/03/2023 à 11:31

Un préavis de grève a été déposé, mardi, par la Fédération des transports en commun de Polynésie qui regroupe la plupart des entreprises du secteur. Elle demande notamment la mise en place d’une convention collective et d’une grille salariale. La grève pourrait être effective, lundi, entraînant des « perturbations dans le transport scolaire et régulier ».

Il pourrait y avoir moins de bus sur nos routes à compter de lundi, jour de l’arrivée à échéance du préavis de grève déposé par la Fédération des transports en commun de Polynésie, comme l’ont rapporté nos confrères de Tahiti Infos.

Les salariés mécontents, « les chauffeurs mais aussi les employés de bureau, le mécaniciens et les accompagnateurs », réclament en premier lieu l’adoption d’une convention collective ainsi que la mise en place d’une grille salariale.

« Cela fait presque 20 ans que l’on n’a pas de statut ni de revalorisation salariale. On n’a rien depuis 20 ans. On demande également 11 heures de repos hebdomadaire, le paiement des heures supplémentaires et un 13eme mois », explique à TNTV Yoan Richmond, le secrétaire général de la fédération des transports en commun.

« Nous n’avons pas le choix »

 « On est déterminés à aller à la grève si jamais ils -les représentants des sociétés, Ndlr- ne viennent pas à la table des négociations. On ne va pas bloquer mais on va s’arrêter de travailler », ajoute-il.

Si la grève devenait effective, lundi, Yoan Richmond annonce des « perturbations dans le transport scolaire et régulier » à Tahiti mais aussi à Moorea : « Il y aura quelques bus, certains ne feront pas grève mais je pense que 60% vont s’arrêter. Il risque d’y avoir une surcharge de passagers ». « Nous n’avons pas le choix », estime encore celui-ci, « sinon on va travailler 38 ans sans rien avoir. Une collègue a fait une simulation de retraite et elle touchera moins de 70 000 Fcfp ».

Pour l’heure, aucune rencontre n’est programmée entre les représentants des salariés et les directions des sociétés concernées : Réseau de Transport Urbain, Transport Collectif Côte Ouest, Réseau de Transport en Commun de Tahiti, Nouveaux Transporteurs de la Côte Est et Eimeo.

Les membres de la fédération des transports en commun devraient, en revanche, s’entretenir prochainement avec le vice-président du Pays.

Dernières news