Le ministre de la Santé assure les chefs de service de l’hôpital de leur soutien. 3, 750 milliards ont été votés lors du collectif budgétaire. Après cette annonce, les médecins sont arrivés confiants autour de la table du conseil d’administration.
« Il y aura des embauches, pas de médecins, mais globales. Ce qu’il prévoit, c’est qu’on arrive à faire fonctionner nos services. On a exprimé nos besoins et on va réexprimer nos besoins, assure Laure Baudouin, cheffe du service anesthésie-réanimation au CHPF. Il est de bonne foi. Il a trouvé l’argent et il est d’accord sur le fait qu’il faut qu’on arrive à flécher sur, en partie, du soin. »
La semaine dernière, les trois quarts des chefs de service déposaient leur démission. Elles ont été refusées par le ministre de la Santé. Les médecins demandent la création de 150 postes. Mais la répartition du budget présentée aujourd’hui ne leur donne pas entière satisfaction.
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« Il est sur des discussions de monter en charge progressive. On n’est pas totalement d’accord là-dessus, admet le chef de service des urgences Tony Tekuataoa (…) 150 postes, ce sont les besoins qu’on a évalués médicalement et aussi avec les paramédicaux. On ne se bat pas seulement pour les médecins. On se bat pour l’hopital et l’ensemble des catégories socio-professionnelles de cet hopital. »
À l’issue de ce conseil d’administration en demi-teinte, les médecins et le ministre vont poursuivre les discussions. Objectif : une offre de soin en bon état de fonctionnement. « Nous allons travailler ensemble assure le ministre Cédric Mercadal (…) Les médecins sont soucieux de l’hôpital. Je peux comprendre que le soin est primordial pour eux, et c’est tout le travail que l’on doit mener ensemble.«
Le ministre de la Santé annonce un audit des ressources humaines de l’hôpital. Il permettra de savoir quels postes pérenniser d’ici la fin de l’année.