Allergies : 1 adulte sur 5 et 1 enfant sur 4 concernés en Polynésie

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La nef de l’hôpital du Taaone accueillait durant toute la journée des stands d’informations dédiés à "la journée française de l’allergie". Cette journée permet de réaliser des tests gratuits et d’obtenir des informations sur les nombreuses allergies répertoriées. Car selon les études de l’Afpral, l’association française pour la prévention des allergies, 1 personne sur 5 serait touchée par une allergie.

Publié le 21/03/2023 à 17:25 - Mise à jour le 22/03/2023 à 11:35

La nef de l’hôpital du Taaone accueillait durant toute la journée des stands d’informations dédiés à "la journée française de l’allergie". Cette journée permet de réaliser des tests gratuits et d’obtenir des informations sur les nombreuses allergies répertoriées. Car selon les études de l’Afpral, l’association française pour la prévention des allergies, 1 personne sur 5 serait touchée par une allergie.

Qu’elle soit légère ou sévère, l’allergie est un compagnon de route encombrant. Selon les dernières études, les allergies auraient considérablement augmenté puisqu’en 20 ans leur nombre a été multiplié par 2 : « Un adulte sur 5, un enfant sur 4, est touché par l’allergie. on dit aussi que c’est une maladie silencieuse et que c’est au 4e rang des maladies selon l’OMS. C’est quelque chose qui existe partout, en Polynésie et ailleurs. Qui est lié d’abord à l’hérédité, mais aussi à nos modes de vie et nos modes de consommation. »

Présidente depuis 2021 de l’antenne polynésienne de l’AFPRAL, l’association française pour la prévention des allergies, Sandrine a, comme beaucoup de parents, été confrontée directement à ce fléau qui bouleverse un quotidien. « En 2010, j’ai découvert que mon enfant qui venait de naitre était allergique aux produits laitiers. je me suis sentie démunie, j’avais peur, je ne savais pas quoi faire. Au tout début, oui c’est un bouleversement parce que, quand on vous dit que ton enfant peut être en danger de vie ou de mort s’il est en présence du produit, tu réfléchis à deux fois avant de sortir un produit du frigo. »

Les traitements sont couteux, mal pris en charge, et les spécialistes manquent sur le territoire, comme le confirme Dr Marie Paule De Barthez. « Il en manque. Moi je suis pédiatre à la base. Je m’occupe des enfants et en ce qui concerne les adultes, je m’occupe de ce qui ne peut pas être fait en ville, c’est-à-dire les médicaments, et les venins d’hyménoptères, abeilles et guêpes. Pour le reste, il faudrait que ce soit des allergologues, pneumologues, des ORL… »

Les allergies sont considérées comme un mal du siècle. L’Organisation mondiale de la santé estime que, d’ici 2050, une personne sur deux contractera une allergie.

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