Une visite pour « faire progresser une région du Pacifique libre et ouverte, pour maintenir l’ordre international, et pour améliorer la résilience de la région afin de répondre à la menace que pose le réchauffement climatique » . Du 24 au 31 octobre, l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique en France Denise Campbell Bauer est en déplacement en Nouvelle-Calédonie, puis en Polynésie française. Il s’agit de la première fois qu’un ambassadeur des États-Unis en France se déplace à Nouméa et Papeete.
La présence de Mme Campbell Bauer au fenua fait suite à la tenue du deuxième « Sommet des États-Unis et du Forum des îles du Pacifique » , organisé par Joe Biden à Washington, fin septembre dernier. L’exécutif américain y avait annoncé une empreinte diplomatique plus forte, des projets d’infrastructure, et une coopération maritime renforcée, pour lutter en particulier contre la pêche illégale.
Dans un communiqué, l’ambassade précise notamment que « La Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française sont au centre de nombreux enjeux vitaux. La France et les États-Unis sont des alliés aux liens indéfectibles, travaillant ensemble dans le monde entier pour préserver sécurité et prospérité collectives » .
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Lors de sa visite, Mme Campbell Bauer rencontrera des représentants des forces armées françaises, les hauts-commissaires, ainsi que des présidents des provinces et des élus locaux. Elle se déplacera également au CRIOBE, le Centre de Recherche Insulaire et Observatoire de l’Environnement à Moorea, ainsi qu’à l’Université de Polynésie française.
En pleine polémique sur l’impact écologique de la tour des juges de Teahupoo pour les Jeux Olympiques 2024, elle viendra enfin « approfondir sa compréhension de la manière dont l’industrie du tourisme se prépare pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, en particulier l’accueil de la compétition de surf » .