Y a-t-il un effet Coupe du Monde de rugby dans les clubs polynésiens ?

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La Coupe du Monde de rugby a débuté, vendredi. Les clubs espèrent que la grand-messe de l’ovalie fera croître le nombre d’inscriptions, notamment des plus jeunes. Pour se faire une idée de la tendance, la rédaction de TNTV s’est invitée au club de Pirae qui organisait, cette semaine, une soirée portes ouvertes.

Publié le 10/09/2023 à 12:02 - Mise à jour le 10/09/2023 à 12:02

La Coupe du Monde de rugby a débuté, vendredi. Les clubs espèrent que la grand-messe de l’ovalie fera croître le nombre d’inscriptions, notamment des plus jeunes. Pour se faire une idée de la tendance, la rédaction de TNTV s’est invitée au club de Pirae qui organisait, cette semaine, une soirée portes ouvertes.

Se familiariser avec les passes, et les principales règles du rugby : c’est l’objectif des entraînements organisés plusieurs fois par semaine sur la pelouse du stade Vaiete de Pirae. Initiation au jeu, mais aussi complicité et cohésion.

« Je me fais des amis. Je joue bien et on s’amuse bien », explique l’une des jeunes joueuses. Au fil des années, sur le terrain, de plus en plus de jeunes et de filles. « J’aime plaquer, faire la ceinture et courir », dit l’une d’elles. « J’aime bien, car c’est un sport collectif et un sport de contact. Mon équipe préférée, c’est les All Blacks », ajoute l’un de ses petits camarades.

Et l’engouement autour du ballon ovale n’est pas près de décliner. Jusqu’au 13 septembre, la Fédération Française organise la 7ᵉ édition de la Semaine nationale des écoles de rugby. Plus de 1500 clubs y participent, dont celui de Pirae, à travers une soirée portes ouvertes.

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« L’objectif est d’abord de faire découvrir notre sport, car la Coupe du Monde commence. Et pour le club de rugby de Pirae, le but, c’est aussi d’avoir plus d’enfants pour avoir de belles équipes à présenter lors des plateaux », souligne Patrick Lopez Diot, le responsable du club. Et celui-ci d’ajouter : « le rugby est aussi un sport féminin. On le voit bien. Il y a de plus en plus de filles qui en font et qui performent. L’Équipe de France est au plus haut niveau mondial ».

« Plus un sport d’évitement qu’autre chose »

Quant aux risques de la pratique, chez les plus jeunes notamment, ils sont minimes, selon lui : « Le rugby que l’on voit à la télé, c’est le rugby professionnel où il y a beaucoup de vitesse et beaucoup d’impacts. Dans les écoles, les tous petits ne font pas de placages. Ils n’en font qu’en ateliers où il n’y a pas de risque. C’est pour ça qu’on n’a pas vraiment de blessures, même dans la catégorie U14 ou U16. Et à Tahiti, on pratique le rugby à 7. Donc, on n’a pas la même vision que le rugby à XV que l’on voit à la Coupe du Monde avec des mêlées et des différences de gabarits importantes. Le rugby à 7 est plus un sport d’évitement qu’autre chose ».

Grâce à la Coupe du Monde, les clubs espèrent une envolée des inscriptions, mais aussi donner l’envie, aux Polynésiens, de se hisser au plus haut niveau de la discipline au même titre que leurs cousins du Pacifique.

« C’est mon rêve de participer à la Coupe du Monde. On commence bas pour terminer au plus haut. Mon idole, c’est Sébastien Chabal mais mon équipe préférée, c’est les All Blacks », témoigne Tuarai Teuiau, jeune joueur de Pirae,  

Supporteurs des Néo-Zélandais ou du XV de France, rendez-vous dans le club le plus proche de chez vous pour savoir si vous êtes plus Beauden Barrett que Thomas Ramos, et inversement.

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