Les Polynésiens sont de bons volleyeurs, c’est de notoriété publique. Mataireanui Fenuaiti en est une preuve supplémentaire : comme Haukea Mare, récemment sélectionné en équipe de France U20, ou Katia Tetuanui, au rebond dans le club d’Évreux après un passage compliqué à Sens, la joueuse de 34 ans s’éclate en métropole dans le club d’Angers, pensionnaire de Nationale 2. En deux ans, elle s’est imposée comme un maillon essentiel de l’équipe de Rachel Bruyère, au poste de centrale.
Mataireanui est pourtant arrivée dans le club angevin sur la pointe des pieds. « Au départ, j’avais un peu honte de m’intégrer, parce que c’est différent de chez nous, confie-t-elle. Je me suis dit que les filles ne voudraient pas vraiment que je joue avec elles. Finalement, elles m’ont accepté tout de suite. Elles voulaient que je commence la compétition directement » .
Totalement intégrée, la Polynésienne fait maintenant parler son expérience, bienvenue dans une équipe plutôt jeune. « Je suis là pour les rassurer. On ne voit pas le jeu de la même manière, on n’a pas la même façon d’être sur le terrain » , poursuit-elle. Club familial, Angers colle à Mataireanui. Elle peut s’appuyer sur le soutien de son frère, lui aussi résident de la deuxième ville du Pays de la Loire.
– PUBLICITE –
« Son atout principal, c’est sa taille (1,84 mètre), et sa puissance » , glisse Rachel Bruyère. La coach salue aussi sa « belle vision du jeu » . « Malgré son grand gabarit, elle est capable d’enchaîner les ballons derrière » .
Avec 3 victoires en 5 matches, les Angevines occupent actuellement la 4ᵉ place du championnat de N2.