Les deux premières journées étaient consacrées à la compétition dite « nature » : les archers devaient se déplacer sur un parcours de plusieurs kilomètres, jonché de cible. « Il y a deux épreuves : une épreuve qui consiste à tirer sur des cibles dont on connait la distance, mais qui sont disposées dans la campagne sur des versants relativement abrupts. Et il faut estimer la pente et apporter les corrections à la visée pour pouvoir loger les 3 flèches dans le centre de la cible. C’est un parcours spécialement créé pour ces épreuves, dans un parc, avec des grands arbres, des sentiers et des pentes (…) La deuxième partie consiste en un autre parcours sur lequel on tire sur des cibles qui représentent en 3 dimensions des animaux. Ces animaux sont moulés dans de la mousse et sont très ressemblants. Et là on ne connait pas les distances. On n’a qu’une seule flèche et une minute pour tirer », détaille Gilbert Pelegrin, archer.
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Le lendemain, les archers se sont confrontés dans les catégories olympiques et de distance. Sur l’ensemble de la compétition, Gilbert Pelegrin s’est octroyé les deux médailles d’or. Sa femme, Isabelle est parvenue a décroché une médaille d’argent et une autre de bronze. « J’ai rencontré des personnes de très bon niveau de Nouvelle-Zélande, d’Australie. C’était intéressant pour moi de rencontrer d’autres personnes de ma catégorie d’âge et de très bon niveau. »
À 19 ans, Julien Ravaudet est le plus jeune de l’équipe. Avec seulement un an et 2 mois de pratique, Julien s’est classé parmi les meilleurs. Il a remporté deux médailles d’argent. « J’ai beaucoup appris aussi là bas avec les Neo Zélandes. Ce n’est pas la même chose qu’à Tahiti. Ils sont beaucoup plus engagés. Ils représentent tous un magasin là bas. Moi j’arrive, je débute et c’est très enrichissant pour moi. »
Les meilleurs archers de Tahiti représenteront le fenua à Apia. Mais avant ça, ils enchaîneront pas moins de 10 épreuves locales et internationales pour être fin prêts.