Vidéo – Naea Bennett : « On aura besoin d’avoir tous les joueurs »

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Publié le 13/11/2018 à 8:56 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:51

Comment se relève-t-on des lourdes défaites que vous avez subies à Dubaï ?
« Je pense que ça fait partie de l’apprentissage. Ça nous ramène également à l’humilité. Quand on arrive à un tournoi de cette ampleur, il faut savoir que ce tournoi de Dubai est le plus important après la Coupe du monde. Donc il y a les meilleures équipes et il faut arriver à ce genre de tournoi prêts et à 100% de ses capacités. »
 
On est revenu tout au long de la compétition sur les difficultés que vous avez eu, notamment des joueurs qui n’ont pas pu se présenter sur la feuille de match. Il a été question un temps de professionnaliser le beach soccer en Polynésie. Est-ce que c’est toujours d’actualité ou est-ce que l’idée n’est pas réalisable ?
« Ce n’est pas nous qui décidons. Mais pour comparer, c’est sûr que lorsque, aujourd’hui, tu tombes contre des équipes comme la Russie et l’Iran qui sont professionnels depuis maintenant plusieurs années, on voit la différence. On l’a vraiment ressentie face à l’Iran par exemple. Après je sais que le Pays a mis en place quand même une aide pour les sportifs de haut niveau, mais bon, il y a une différence… »
 
Sur le plan technique, athlétique ?
« Voilà la différence. Eux, c’est leur métier, ils le font toute la journée. Nous ce n’est pas le cas, on a notre travail. On a vu justement le niveau de l’Iran il y a un an à la Coupe du monde, et un an après, on a vu que c’était une équipe complètement différente. On voit qu’ils ne font que ça toute l’année. »
 
Pourtant il y a certains joueurs qui avaient tenté d’évoluer dans le championnat Suisse par exemple chez les Sable Dancers ou encore Heimanu qui était allé aux Bahamas. Est-ce qu’aujourd’hui vous tentez quand même de placer des Tiki Toa dans des compétitions de haut niveau pour justement garder ce niveau ?
« Oui, mais malheureusement, ce genre de compétitions ne se passe que pendant l’été. Donc Heimanu qui est là-bas ne joue que pendant l’été. Dès que l’hiver arrive, il n’y a plus de beach soccer. La différence avec les Iraniens, c’est qu’ils tournent dans le monde entier et chez eux ils ne font que ça toute l’année. »
 
On a vu qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire, notamment pour essayer de convaincre les employeurs de libérer nos Tiki Toa pour briller lors de ces compétitions. Pensez-vous qu’aujourd’hui vous pourriez avoir quelques petits coups de pouce pour avoir l’effectif complet des Tiki Toa pour la prochaine compétition ?
« C’est sûr que si on peut avoir l’équipe au complet… Mais d’abord il faut savoir que la Coupe du monde n’est pas acquise, il y aura les éliminatoires à passer d’abord. Je pense que l’objectif premier est de passer ces qualifications et de se qualifier pour la Coupe du monde. Donc on sait ce qu’il faut faire. Maintenant, c’est sûr qu’on aura besoin d’avoir tous les joueurs qui seront retenus pour les qualifications pour pouvoir atteindre cet objectif de représenter le pays au Paraguay. »
 
Quelle est la prochaine étape de la préparation des Tiki Toa ?
« Dubaï était une étape, maintenant c’est la préparation, ce sont les entraînements, ce sont tous les tournois qu’il y aura tout au long de l’année 2019. »
 

Rédaction web avec Sam Teinaore

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