Sept atolls (Anaa, Rangiroa, Fakarava, Hao, Arutua, Takaroa et Makemo) s’affronteront toute la semaine pour tenter de monter sur la plus haute marche du podium. Un challenge de taille pour le Comité organisateur local (COL) de Makemo. Cela fait 11 ans que ces jeux n’avaient été organisés dans l’archipel des Tuamotu-Gambier… Le COL a dû redoubler d’efforts pour l’occasion, il leur fallait trouver 70 millions de Fcfp pour la bonne marche de la compétition.
Une manne financière pour cet atoll des Tuamotu. L’éloignement et le manque d’infrastructures adéquates rendent difficile l’organisation de ces jeux. « Ça a un côté très positif pour l’économie de l’atoll, ça permet aux habitants de pouvoir recevoir des touristes, de vendre les produits locaux, ou ne serait-ce que montrer ce que les gens d’ici peuvent faire », se réjouit le maire Félix Tokoragi pour qui « la politique n’a pas sa place dans cette rencontre. Ce qui doit primer c’est le sport ».
Le maire souhaite que ces Jeux donnent envie aux jeunes de faire du sport pour « minimiser la drogue, les violences, l’alcool ». Il espère que la compétition permettra de « détecter » des talents.
Félix Tokoragi, maire de Makemo