Va’a : à quand des contrôles antidopage systématiques en Polynésie ?

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Trois équipes ont été disqualifiées de la Vodafone Channel Race. Leurs rameurs ont été déclarés positifs aux stupéfiants après un test préventif. C’est la deuxième fois que des sanctions sont appliquées dans une compétition officielle de la Fédération tahitienne de va’a, mais ces tests ne sont pas pratiqués pour toutes les courses.

Publié le 22/06/2021 à 15:56 - Mise à jour le 23/06/2021 à 10:20

Trois équipes ont été disqualifiées de la Vodafone Channel Race. Leurs rameurs ont été déclarés positifs aux stupéfiants après un test préventif. C’est la deuxième fois que des sanctions sont appliquées dans une compétition officielle de la Fédération tahitienne de va’a, mais ces tests ne sont pas pratiqués pour toutes les courses.

Albert Moux voudrait que les tests préventifs effectués durant la Vodafone Channel Race soient appliqués à toutes les compétitions du calendrier officiel. Il ne s’agit que de tests préventifs pour détecter des stupéfiants. Pour de véritables contrôles antidopage, il faut un cadre juridique.

« Pour nous, la fédération, nous attendons les institutions pour pouvoir aller plus en amont sur la position de l’antidopage, puisque tout se base sur le Pays et le service concerné, pour pouvoir arriver à la bonne marche de ces tests antidopage », explique Rodolphe Apuarii, le président de la Fédération tahitienne de va’a.

En 2009, le gouvernement avait mis en place une cellule habilitée à effectuer des contrôles antidopage. La seule difficulté, c’était les sanctions après un contrôle positif. Là encore, un cadre juridique est nécessaire.

Cette année, le parava’a est inscrit aux Jeux Olympiques de Tokyo. La voie vers les contrôles antidopage dans le va’a pourrait s’ouvrir plus rapidement.

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