Une Polynésienne vice-championne du monde de pole dance

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À seulement 16 ans, Chloé Yuam est vice-championne du monde de pole art. Les résultats sont tombés ce dimanche matin. La jeune lycéenne décroche l’argent après avoir remporté cette année le titre de championne de France en catégorie junior pro, ainsi que le titre de championne du Canada en open. Les compétitions se sont déroulées en distanciel.

Publié le 24/10/2021 à 14:05 - Mise à jour le 24/10/2021 à 15:22

À seulement 16 ans, Chloé Yuam est vice-championne du monde de pole art. Les résultats sont tombés ce dimanche matin. La jeune lycéenne décroche l’argent après avoir remporté cette année le titre de championne de France en catégorie junior pro, ainsi que le titre de championne du Canada en open. Les compétitions se sont déroulées en distanciel.

À la fois légère comme une plume et puissante dans les bras et les jambes, Chloé Yuam est l’étoile montante du pole dance à Tahiti, en spécialité pole art. De l’équilibre, de la force et de la souplesse, c’est avec une chorégraphie inspirée du film « Mulan » que la jeune championne a séduit le jury. D’abord en décrochant l’or aux championnats de France au mois de juillet, et depuis ce matin, l’argent aux championnats du monde. « Dans une chorégraphie de pole art, c’est très important de ne pas s’ennuyer, d’avoir beaucoup de rythme, de mélanger plein d’arts différents, pour avoir cette complexité pas seulement dans les figures, mais aussi dans la créativité de la chorégraphie. (…) Pour moi, c’était vraiment très important de mélanger plusieurs danses, plusieurs types de choré. Des fois, il y a des moments lents, des fois des moments dynamiques pour vraiment donner un bon rythme à la chorégraphie » explique Chloé.


La jeune danseuse travaille sa chorégraphie depuis l’an dernier. À cause de la pandémie, les championnats du monde 2020 en Suède ont été annulés. Mais en 2021, les compétitions se font disputées en distanciel. Pour parfaire sa danse et soigner ses enchainements, Chloé a multiplié les heures d’entrainements à raison de 2 heures par jour, 7 jours sur 7. Elle a aussi suivi attentivement par visioconférence les conseils de sa coach, basée en métropole : « Je m’entrainais ici à la maison, avec ma barre. Après c’était vraiment très compliqué parce qu’aux compétitions, il y a deux barres. Il faut avoir une hauteur minimum. Du coup, je devais créer toute ma chorégraphie dans ma tête, mais aussi essayer d’enchaîner les mouvements pour que ça passe le jour du concours. C’était vraiment compliqué de mettre tout ça en place avec une seule barre à la maison, et après filmer au studio pour pouvoir envoyer ma vidéo au championnat ».

Et ce n’est pas tout. Sa performance filmée lui a également permis de décrocher cette année en catégorie open, le titre de championne du Canada. Déterminée, la jeune fille a fait preuve de courage pour atteindre ses objectifs et exhausser ses rêves de podiums. « On est vraiment fiers d’elle, de son travail, de tout son acharnement pour arriver à ce résultat. En tant que parents, c’est une vraie fierté de voir notre fille arriver à ce niveau-là. Elle veut donner le maximum d’elle-même » confie Jean-Philippe Yuam, son père.

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(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Chloé compte encore défier l’apesanteur autour des barres lors de nouveaux championnats en 2022. Et cette fois, la vice-championne du monde espère pouvoir se rendre sur place.

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