Une exposition pour mieux connaitre l’histoire du va’a

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Publié le 26/06/2018 à 14:37 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:53

L’une des volontés du Comité organisateur local (Col) était de rappeler ou faire connaître la symbolique culturelle du va’a dans la société polynésienne. De nos jours, l’univers du va’a fait davantage référence au sport, à la compétition et aux performances. Pourtant avant l’arrivée des Européens ces embarcations de tailles variées ont permis de peupler les îles du Pacifique, voyager, nourrir la population et faire la guerre pour conquérir des territoires.

Les pirogues revêtaient un caractère sacré, dans la construction et dans la préparation d’un voyage. L’exposition a ainsi vocation à valoriser cette histoire et ces savoirs-faire : depuis la fabrication des embarcations complexes aux techniques de navigations qui ont permis aux polynésien de se déplacer à l’aide de la seule lecture du ciel et de son environnement marin.

> Les grands noms du va’a 

Ce projet se compose d’une partie de l’exposition existante Va’a, la pirogue polynésienne, écrite par Tara Hiquily.  Mise à disposition par le Musée de Tahiti et ses îles, elle permettra de retracer l’histoire du va’a depuis le peuplement du Pacifique, les techniques de navigation et types d’embarcations. La seconde partie de l’exposition, abordera la transition avec le monde moderne et reviendra sur les grands noms qui ont marqué l’histoire récente du va’a.

Au travers de cette exposition, le public pourra admirer de nombreux visuels : croquis de navigateurs, photos d’archives issues du service du patrimoine ou de collection privées, ou encore des photographies plus récentes prêtées gracieusement par des photographes passionnées ou associations.
 

​Haumata Wong, chargée de projets culturels du COL

D’où t’es venue l’idée de réaliser cette exposition ? 

Je dirais que cela vient de mon parcours universitaire. J’ai eu de super professeurs qui m’ont réellement permis de mieux connaitre ma culture, mes origines, de m’en rapprocher et forger ainsi mon identité. Depuis, je suis toujours plus curieuse d’apprendre davantage sur mes aînés. Je voulais faire partager cet intérêt surtout auprès des jeunes. Notre cursus demande beaucoup de lecture, d’interviews, de recherches pour monter nos « mini-mémoires ». Une exposition par un peu du même principe sauf qu’il faut synthétiser l’information et qu’il n’y pas tout ce procédé universitaire (rires). Mais je voyais en l’exposition, un autre moyen de véhiculer un message : rappeler la symbolique du va’a aux Polynésiens et le partager aux étrangers. Je ne suis pas experte dans le va’a mais ça m’a facilement intéressé parce qu’il y a toute une histoire derrière.

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