Un voyage de 1 000 kilomètres en Holopuni va’a

Publié le

Une bande de copains a effectué un voyage à la voile de près de 1 000 kilomètres en plusieurs étapes, à bord de trois Holopuni va'a. Un périple démarré à Makemo en novembre 2021 et qui a pris fin jeudi dernier, entre Makatea et Tahiti.

Publié le 13/06/2022 à 14:41 - Mise à jour le 14/06/2022 à 8:58

Une bande de copains a effectué un voyage à la voile de près de 1 000 kilomètres en plusieurs étapes, à bord de trois Holopuni va'a. Un périple démarré à Makemo en novembre 2021 et qui a pris fin jeudi dernier, entre Makatea et Tahiti.


Pour ces trois équipages, le voyage s’est achevé avec une traversée de 310 kilomètres entre Tikehau et Tahiti, avec une escale à Makatea.

Ce périple, Kavika Knight, capitaine du Black Jack, l’avait préparé depuis deux ans avec Pascal Bredin et Vatea Quesnot, les deux autres capitaines des Holopuni.

D’habitude utilisés durant des courses, ces va’a se sont aussi avéré être un moyen efficace de visiter nos îles. « On a l’habitude du vent fort quand on fait des courses en Holopuni. On sait que nos engins sont robustes. Et le fait que la météo soit pas trop forte, c’est un avantage pour ce voyage. On avait prévu qu’on allait être un peu plus lourds, c’est pour ça qu’on navigue à deux au lieu d’être trois personnes à bord » indique Pascal, le capitaine du Kuhela.

Partis de Makemo en novembre dernier, ils ont visité une dizaine d’îles et ont rencontré de nombreuses personnes sur leur chemin. Un voyage effectué en trois étapes, entrecoupées de plusieurs semaines durant lesquelles il leur fallait revenir à la maison pour des raisons professionnelles.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Mis à part le tronçon Makatea – Tahiti, toutes les autres traversées se sont faites de jour.  « Quand tu navigues pendant 7 heures et demi avec des vents qui sont pas vraiment favorables, ce n’est pas évident. Il y a eu des moments de doutes. (…) On ne peut pas arriver de nuit en pirogue aux Tuamotu, c’est assez compliqué de rentrer dans une passe la nuit » précise Vatea, le capitaine du Terematai.

Quelques moments de frayeurs très rares ont testé la dextérité des capitaines. Aventuriers mais pas casse-cous : toutes les précautions ont été prises pour palier d’éventuelles avaries. « On ne prétend pas naviguer comme nos ancêtres, nos tupuna, c’est-à-dire sans compas, sans GPS… On a notre balise, notre tracker. On est suivis à terre par les personnes qui nous aiment et le JRCC. On joue le jeu », explique Kavika.

Ces passionnés d’aventure envisagent déjà une deuxième édition pour 2023.

Dernières news