La Tahiti Pearl Regatta est particulière car elle suit un parcours inter-îles et permet de faire escale chaque soir dans un lieu différent. Stéphanie Betz, co-organisatrice de la Tahiti Pearl Regatta, est venue nous en parler dans le journal télévisé du vendredi 3 mai.
« Parce que l’on va à Huahine, et que la légende Pipiri-ma est vraiment liée à Huahine. Et car le Pipiri-ma, c’est le cerf-volant, c’est la voile. »
Quelles sont les autres particularités de cette régate ?
« C’est toujours le même principe : de la course et des rencontres festives, et culturelles le soir. Il y a le village de la Tahiti Pearl Regatta pour qu’on puisse valoriser la voile sous tous ses aspects auprès de la population et des habitants des Raromatai, et illuminer le plan d’eau avec les couleurs des spinnakers et de tous ces bateaux totalement différents, puisque la flotte est très éclectique. »
Quel sera le parcours cette année ?
« Un an sur deux, on change. On part toujours de Raiatea l’île sacrée, c’est l’île qui nous a accueillis depuis le départ. Et donc cette année, on fait Raiatea, ensuite le deuxième jour on fait Huahine, et on revient sur Taha’a. »
Le navigateur Loïck Peyron est toujours parrain de la Tahiti Pearl Regatta (TPR), mais il ne sera pas présent cette année…
« Cette année, il fait la Figaro, donc il est coincé sur cette course-là. (…) Il reviendra l’année prochaine et il reviendra sûrement en décembre avec sa famille. »
D’autres compétiteurs de marque sont attendus sur cette TPR ?
« Tous les compétiteurs sont de marque ! Mais on a la chance d’accueillir Armel Tripon qui est un navigateur qui a gagné la Route du Rhum en multicoques l’année dernière, et il est accompagné d’un jeune qui s’appelle Lomano Takasi qui a pour projet de faire la Mini Transat, qui est une course en bateau de 6,50 mètres en solitaire. Et après, il veut ramener son bateau dans le Pacifique pour faire découvrir un petit peu les bateaux des Mini aux écoles de voile du Pacifique Sud. »
« Parce qu’on veut se rapprocher du Triangle polynésien, de notre bassin de navigation, et qu’on a passé dix ans avec les voiles de Saint-Tropez. On va continuer avec eux, mais sous une autre forme. On a voulu créer ce jumelage avec le Royal New Zealand Yacht Squadron qui est le yacht club qui accueillera l’America’s Cup dans un an, et pour nous, d’avoir cet accès privilégié à ce yacht club de renom, c’était important. Cela permet également d’avoir des navigateurs de Nouvelle-Zélande -c’est plus proche que Saint-Tropez- qui prennent leur bateau depuis Auckland et viennent faire la Tahiti Pearl Regatta. »
(…)
300 régatiers pour la TPR : comment l’organisation compte préserver l’environnement ? Car cela fait beaucoup de monde et de bateaux…
« Sur le village, on fait une opération chaque année pour sensibiliser au niveau de la protection de l’environnement. On a des stands qui permettent à des associations de montrer leur travail. Et puis, on a une opération qui s’appelle ‘le nettoyage du port d’Uturoa’, et là, ce sont les bénévoles des associations avec les régatiers qui viennent et plongent dans le port, et qui ramassent tout ce qu’on peut y trouver, tous les déchets… Chaque année, on en sort énormément. Ensuite, on a un système de ramassage des poubelles tous les jours au mouillage, et une sensibilisation de nos régatiers par rapport au lieu où on jette notre ancre. On a choisi que des zones de mouillage dans du sable. »
Les inscriptions sont-elles toujours ouvertes ?
« Elles sont ouvertes jusqu’au 7 mai. Qu’on soit sportif ou qu’on soit là pour le plaisir de naviguer dans cette flottille, tout le monde est bienvenu. Et les pirogues à voile, cette année, entrent en force puisqu’elles seront plus de dix à rentrer dans la catégorie »pirogues à voile’ que ce soit les holopuni ou les va’a ta’ie. »
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