Un nouveau formulaire de contrôle antidopage a été intégré dans le registre d’inscription à la Molokai Hoe. Un formulaire dûment rempli par le club au coquillage. Et pour donner l’exemple, Albert Moux, président de Shell Va’a, a voulu faire tester ses rameurs par le médecin du club.

« C’est normal. Je profite de l’occasion pour annoncer à toute la presse que les rameurs de Shell ont gagné les courses sans être dopés. Ils sont sérieux à l’entraînement. Personnellement, si je trouve un rameur dopé, on va le mettre de côté, on va le soigner, et si on n’arrive pas, on l’exclura » déclare-t-il.



Avec ce test, toutes les drogues connues sont détectées rapidement. Et selon le protocole, la lecture de deux barres rouges indique un test négatif. Les 12 rameurs de Shell sont « clean ». « Il était de bon ton de faire des tests urinaires toxiques et d’éventuellement anabolisants chez nos sportifs, ce qu’on fait avant la course. On peut tester les dérivés du cannabis, de cocaïne, de morphine, d’amphétamine, et de MDMA, c’est un des méthamphétamines qu’on peut trouver pour fabriquer l’ice en particulier » explique Didier Bondoux, médecin de la team.
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Pour Albert Moux et le coach de l’équipe, David Tepava, le va’a, sport emblématique du fenua, se doit d’être irréprochable. En ce sens, Albert Moux investira même personnellement dans 150 tests antidopage pour la Hawaiki Nui Va’a.