Un battle de breakdance entre Tahiti et la Nouvelle-Calédonie

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Devenue discipline Olympique pour Paris 2024, le breakdance a connu un bel essor jusqu’aux années 2010 au fenua. À l’approche des JO, l’association « Breaking Motion » veut redynamiser ce sport qui allie physique et sens artistique. Elle organise ce vendredi un battle avec un adversaire redoutable, venu de Nouvelle-Calédonie, pour un spectacle garanti.

Publié le 02/01/2024 à 16:14 - Mise à jour le 03/01/2024 à 17:32

Devenue discipline Olympique pour Paris 2024, le breakdance a connu un bel essor jusqu’aux années 2010 au fenua. À l’approche des JO, l’association « Breaking Motion » veut redynamiser ce sport qui allie physique et sens artistique. Elle organise ce vendredi un battle avec un adversaire redoutable, venu de Nouvelle-Calédonie, pour un spectacle garanti.

Les « Breakers » de Breaking Motion ont de 6 à 36 ans et sont tous mordus par le breakdance, danse née du mouvement hip-hop dans les années 80 aux États-Unis. Au rythme d’une musique urbaine, ils enchainent les figures spectactulaires dans les locaux de l’association, un garage où ils s’entraînent deux fois par semaine avec leurs coachs, Warren Faaeva et Johan Kwang.

Ils n’hésitent pas à donner à la jeune garde de précieux conseils pour exécuter une multitude de figures, et les aider à prendre confiance en eux. « On peut apprendre plusieurs facettes du breakdance, précise Johan. Que ce soient les techniques en elles-mêmes : les freeze, le toprock, et les powermoves ! » . Comprenez, par ces derniers, les figures spectaculaires où les danseurs tournent sur la tête ou sur les mains

Ce vendredi place Tahua Tu-Marama, un battle est prévu entre Warren allias « B-Boy Wawa » et un spécialiste reconnu de Nouvelle-Calédonie, « B-Boy Pash » . Lors d’un battle, les protagonistes se confrontent en freestyle et sortent leurs meilleures chorégraphies. Un mano à mano qui s’annonce compliqué pour notre danseur local.

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« Avec mon pote de Calédonie que j’ai eu l’occasion de rencontrer pour la première fois, lorsque j’étais aux championnats DOM-TOM en Martinique, il y a un mois et demi, on s’est dit qu’il pourrait venir en janvier et faire un battle contre Bboy Wawa ! , raconte Johan. Histoire de le motiver » , sourit-il.

Et à en écouter le principal intéressé, ça a plutôt fonctionné. « Le gars a sûrement un niveau plus élevé que moi, au niveau technique c’est un monstre, confie Warren. Mais bon, organiser ce genre d’événement et populariser un peu le break auprès des gens qui ne le connaissent pas forcément, avec un battle de danse, ça peut marcher » .

Parmi les critères de notation lors d’un battle, cinq fondamentaux sont retenus : l’aspect artistique, la créativité, la technique, l’exécution de la figure et l’énergie sur scène. Vendredi, le public sera le seul jury pour départager les deux B-Boy, qui enflammeront la place Tahua Tu-Marama.

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