On note une faible participation pour la première journée. Quelle est la raison ?
« On a passé deux années difficiles. Il y avait une participation moindre en lever de pierre mais chez les lanceurs de javelot on a toujours une bonne équipe présente. Cette journée lance le championnat de Tahiti. Nous pensons que d’ici le Heiva, les athlètes reviendront. Dans les îles on n’a pas eu ce souci. D’ailleurs les îles aussi préparent leurs athlètes pour le grand rassemblement qui est tant attendu de tout le monde puisque ça dépend des années. C’est entre 300 et 400 athlètes qui viennent, qui nous rejoignent et qui n’attendent que ça : se confronter avec les athlètes tahitiens et les athlètes du Pacifique puisque cette année nous attendons de grosses délégations notamment de Nouvelle-Zélande qui sont impatientes de participer à notre Heiva, et de Hawaii, des Samoa. Nous espérons qu’après ces années difficiles, les choses reviennent au niveau normal qu’on avait en 2019. »
Revenons rapidement sur la journée d’hier. Que peut-on dire du niveau ?
« Le niveau progresse. C’est pour cela que nous essayons d’organiser plusieurs journées avant le Heiva. Ça permet aux athlètes de se préparer. Les îles font pareil. Et nous faisons appel aux athlètes, nous leur demandons de se préparer parce que les années précédentes ce sont les Néo-Zélandaises qui ont remporté les courses de porteurs de fruits. Le niveau dans le Pacifique progresse donc à nous de mettre en place des compétitions pour que nos athlètes soient bien préparées pour ce grand rassemblement qu’est le Heiva Tu’aro maohi. »
Au-delà du Heiva Tu’aro maohi prévu en juillet, quels sont les prochains rendez-vous ?
« Le 14 juillet on aura les courses de porteurs de fruits, les 16 et 17 les épreuves des Tu’aro maohi, en novembre nous faisons partie maintenant du Hakaiki à Hawaii (…) Waimea valley, le parc, sponsorise cet événement. Ça va s’appeler Te Moana Nui traditional game. Ensuite, nous travaillons sur Toulouse avec Eddie Etateta très connu notamment dans le monde sportif et notamment du football. Nous avons de très bonnes relations avec les Basques qui ont du lever de pierre aussi étonnant. À Toulouse, notre Heiva va démarrer avec du Tu’ato Maohi et nous espérons pour l’année prochaine avoir des équipes européennes, françaises, à notre prochain Heiva. »
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