Tour de France à la voile : Trésor de Tahiti se maintient à la 9ème place

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Publié le 13/07/2016 à 7:13 - Mise à jour le 27/06/2019 à 11:00

Aujourd’hui, jeudi 14 juillet, les 24 équipages du Tour de France à la Voile avaient rendez-vous avec un parcours côtier long de 23 milles nautiques. Parti du port du Bloscon à Roscoff sous un grand soleil et une dizaine de nœuds de vent, les marins du Tour ont viré une bouée mouillée dans l’ouest du passage entre l’Île de Batz et la terre avant de traverser la Baie de Morlaix jusqu’à Carantec pour contourner le Château du Taureau et revenir devant le port de plaisance et couper la ligne d’arrivée mouillée à quelques mètres du village. 

A bord de Trésors de Tahiti, l’équipage composé de Teva Plichart, Petero Pennec et Dimitri Deruelle a terminé à la 11e place. Ce qui les maintient toujours 9e au classement général. A peine arrivé sur les pontons roscovites, Petero Pennec a livré ses impressions sur la prestation du jour de l’équipage ultra-marin.

« Aujourd’hui les conditions étaient parfaites, dignes d’une carte postale. Du soleil à Roscoff, du courant mais pas très fort, moins que ce qu’il peut y avoir ici d’habitude, des cailloux mais moins que ce que l’on pensait car il y avait de l’eau, des conditions assez maniables entre 6 et 9 nœuds. Et le cadre était splendide, j’ai réussi à tourner la tête deux-trois fois pour admirer le plan d’eau. D’un point de vue sportif, il y a encore eu du bon et du moins bon. Il fallait jouer la côte dès le début pour se protéger du courant et avoir plus de vent. Et c’est bien ce que nous avons essayé de faire. Au départ, on était dans les 3-4 premiers et le premier à aller à terre. Puis on a hésité à y retourner une deuxième fois, ce que l’on n’a pas fait. Une hésitation qui nous coûte 50 mètres. Au lieu de passer dans les 4 premiers, on passe donc 7-8 à la bouée de dégagement. Le bord suivant a été crucial pour le reste de la course. Il fallait être au vent de la flotte car il y avait plus d’un nœud de vent sous le vent de l’île de Batz. Tout s’est joué là. Nous étions bien au vent de l’objectif mais pas assez au vent des concurrents.

Ensuite on a rejoint le château du Taureau au portant. Au début de ce bord on avait un déficit de vitesse que l’on a réussi à combler peu à peu en changeant la coordination et le placement à bord. Puis une fois l’îlot contourné, on a bien attaqué sur le bord de près pour revenir vers le port de Roscoff. Sur cette journée, on a progressé sur nos positions à bord du Diam, sur les virements, sur l’utilisation de l’outil de navigation. En vitesse aussi on s’est amélioré car à Dunkerque dans ces petits airs à l’entrainement nous étions assez lents. On retient plein de points positifs sur ce raid et sur cette place de 11e ! Après il y a la partie frustrante de cette course avec deux passages à niveau, l’un à la bouée de dégagement l’autre à la bouée positionnée dans l’ouest entre l’île de Batz et la terre, où on rate ces deux passages stratégiques. Les trois-quarts de la régate se joue là. Après la flotte a fait l’élastique puisque c’est parti par devant avec un courant favorable. Seul Lorina bleu a fait une remontée fulgurante à la deuxième place.  »

Avec communiqué

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