Manutea, comment as-tu vécu ces premiers jours de compétition sur le Tour de France à la Voile ?
Manutea Mahai : « Sur les premières régates d’avant saison, j’avais déjà trouvé le rythme assez intense mais nous avions toujours eu des conditions clémentes. Je suis donc arrivé sur le Tour plutôt confiant. Je savais que le rythme allait être soutenu mais je ne m’attendais pas à ce qu’il le soit autant. Le premier jour, j’étais un peu stressé. Pas vis-à-vis des concurrents que je ne connais pas. Enfin si, je sais qui sont les leaders mais je ne connais pas leur parcours ni leur palmarès. Donc je n’avais pas d’appréhension de ce côté. Et puis, nous avons tous les mêmes armes pour concourir puisque les bateaux sont strictement identiques. Non, j’étais plus inquiet des conditions musclées et du manque d’entrainements dans du vent fort. Le premier stadium, je me suis remémoré les manœuvres, je les ai décomposées dans ma tête et puis une fois la ligne de départ franchit j’ai perdu tout mes repères sur l’eau. C’était un peu la panique, j’avais tellement peur de mal faire. J’occupe un poste très physique et sur lequel il faut être très organisé. Je gère les voiles d’avant du bateau et je fais que des manœuvres. Pour ce poste je dois avoir des automatismes et dès qu’une manœuvre est finie, je dois préparer tout de suite à la suivante. Je suis toujours entrain de faire le ménage dans les écoutes. Sur les journées de stade nautique, les parcours sont tout petits et très rapides. Tout s’enchaine à vive allure. C’est très intense sur le bateau. Et puis le rythme du Tour aussi. Roscoff est déjà la troisième ville d’accueil ! »
Quel regard portes-tu sur votre 9e place au classement général ?
Manutea Mahai : « Vu le nombre d’heures d’entrainement dans ce genre de conditions météorologiques, je suis assez satisfait d’être 9e. C’est le début de la compétition et ma première participation, je viens voir ce qu’est le Tour de France. Et puis je suis sûr que nous allons progressivement monter en puissance. Au fur et à mesure de la compétition on va pouvoir développer la tactique et gravir les places dans le classement général. A chaque course, j’apprends. C’est très formateur ! Bien sûr, il reste encore des points à améliorer. Par exemple, j’ai noté que les manœuvres passaient beaucoup mieux après la 3e manche de stade nautique. J’ai donc besoin d’un bon échauffement avant le début du stade nautique.»
Qu’espères-tu pour les prochains actes en Bretagne ?
Manutea Mahai : « Déjà, j’espère que le vent sera moins fort ! Plus les conditions sont clémentes, plus j’ai de temps pour faire les manœuvres calmement. Ensuite j’espère que nous irons en Super Finale. L’objectif est toujours de faire un Top 5. »
A Dunkerque et Dieppe, l’équipage a reçu beaucoup d’encouragements de la part du public, as-tu été surpris ?
Manutea Mahai : « Bien sûr j’ai été surpris de voir des inconnus nous saluer au bateau ou sur le stand Tahiti et ses Îles. Je m’attendais à voir des Polynésiens car nous nous regroupons facilement lorsque nous sommes aussi loin du fenua. Que ce soit à Dunkerque, Dieppe ou à Tahiti, le projet est très suivi. C’est super de partager une telle aventure avec le plus grand nombre. Je pense que c’est aussi important pour nous d’être soutenu, que de porter les couleurs de notre territoire et de notre peuple. »
Manutea Mahai : « Sur les premières régates d’avant saison, j’avais déjà trouvé le rythme assez intense mais nous avions toujours eu des conditions clémentes. Je suis donc arrivé sur le Tour plutôt confiant. Je savais que le rythme allait être soutenu mais je ne m’attendais pas à ce qu’il le soit autant. Le premier jour, j’étais un peu stressé. Pas vis-à-vis des concurrents que je ne connais pas. Enfin si, je sais qui sont les leaders mais je ne connais pas leur parcours ni leur palmarès. Donc je n’avais pas d’appréhension de ce côté. Et puis, nous avons tous les mêmes armes pour concourir puisque les bateaux sont strictement identiques. Non, j’étais plus inquiet des conditions musclées et du manque d’entrainements dans du vent fort. Le premier stadium, je me suis remémoré les manœuvres, je les ai décomposées dans ma tête et puis une fois la ligne de départ franchit j’ai perdu tout mes repères sur l’eau. C’était un peu la panique, j’avais tellement peur de mal faire. J’occupe un poste très physique et sur lequel il faut être très organisé. Je gère les voiles d’avant du bateau et je fais que des manœuvres. Pour ce poste je dois avoir des automatismes et dès qu’une manœuvre est finie, je dois préparer tout de suite à la suivante. Je suis toujours entrain de faire le ménage dans les écoutes. Sur les journées de stade nautique, les parcours sont tout petits et très rapides. Tout s’enchaine à vive allure. C’est très intense sur le bateau. Et puis le rythme du Tour aussi. Roscoff est déjà la troisième ville d’accueil ! »
Quel regard portes-tu sur votre 9e place au classement général ?
Manutea Mahai : « Vu le nombre d’heures d’entrainement dans ce genre de conditions météorologiques, je suis assez satisfait d’être 9e. C’est le début de la compétition et ma première participation, je viens voir ce qu’est le Tour de France. Et puis je suis sûr que nous allons progressivement monter en puissance. Au fur et à mesure de la compétition on va pouvoir développer la tactique et gravir les places dans le classement général. A chaque course, j’apprends. C’est très formateur ! Bien sûr, il reste encore des points à améliorer. Par exemple, j’ai noté que les manœuvres passaient beaucoup mieux après la 3e manche de stade nautique. J’ai donc besoin d’un bon échauffement avant le début du stade nautique.»
Qu’espères-tu pour les prochains actes en Bretagne ?
Manutea Mahai : « Déjà, j’espère que le vent sera moins fort ! Plus les conditions sont clémentes, plus j’ai de temps pour faire les manœuvres calmement. Ensuite j’espère que nous irons en Super Finale. L’objectif est toujours de faire un Top 5. »
A Dunkerque et Dieppe, l’équipage a reçu beaucoup d’encouragements de la part du public, as-tu été surpris ?
Manutea Mahai : « Bien sûr j’ai été surpris de voir des inconnus nous saluer au bateau ou sur le stand Tahiti et ses Îles. Je m’attendais à voir des Polynésiens car nous nous regroupons facilement lorsque nous sommes aussi loin du fenua. Que ce soit à Dunkerque, Dieppe ou à Tahiti, le projet est très suivi. C’est super de partager une telle aventure avec le plus grand nombre. Je pense que c’est aussi important pour nous d’être soutenu, que de porter les couleurs de notre territoire et de notre peuple. »
Dès jeudi, la compétition reprendra ces droits avec un raid côtier à travers les cailloux de la somptueuse Baie de Morlaix.
(Avec communiqué de Presse)