Après un peu plus de 5 mois d’attente, une soixantaine de pongistes se sont enfin retrouvés pour s’affronter. Ce championnat en est la preuve. Tous sont motivés malgré les règles sanitaires devenues difficiles à mettre en place.
« Depuis qu’il y a moins de covid, les gens pensent qu’ils peuvent se laisser aller. J’ai donc rappelé les règles, qu’il faut au moins avoir le masque. Ce n’est qu’à la table que tu peux ne pas porter le masque », explique Gérald Huiotu, le président de la Fédération tahitienne de tennis de table.
Cette nouvelle formule de championnat se dispute par équipe de 6 joueurs au lieu de 3 habituellement. Objectif : faire rencontrer la jeunesse et les anciens.
« Les jeunes ont monté de niveau. C’est une bonne chose de jouer contre les anciens, constate Gérald Huiotu. Ce qui est problématique, c’est de jouer entre nous. Il faut absolument qu’il y ait des échanges avec l’étranger. Et on attend justement de pouvoir partir pour pouvoir affronter les équipes étrangères. »
Ces phases éliminatoires sont très disputées. La tension est palpable entre les clubs leaders en tête de classement.
Dylan, le plus jeune joueur du championnat, a 11 ans. Il a affronté un ténor de la discipline, sous l’œil attentif de son coach, Roland Sam. « Il vient de gagner le premier set contre le champion vétéran de Tahiti. Si on gagne la rencontre contre Tefana, on a une chance de finir deuxième du championnat, ce qui est pas mal », sourit l’entraîneur.
Mais la surprise de cette compétition, c’est bien la victoire du jeune Gaspar Fruchon du KMT qui s’impose face au champion de Polynésie Océan Belrose par 3 sets à 2. Gaspar concrétise son avantage sur un score de 11 à 9 au dernier set.
Au final, Aito remporte ce championnat par équipe avec 10 victoires contre 8 pour Dragon. Prochain rendez-vous, le top 12, dans 2 semaines. Place ensuite au championnat de Tahiti. La saison se terminera fin juin.