Sous le regard attentif de leurs parents venus nombreux malgré le mauvais temps, une centaine d’adolescents s’illustrent sur des parcours de 3 à 6 kilomètres selon leur catégorie : V1 ou V6.
Outre la compétition, ces jeunes rameurs ont un message à transmettre : « va’a et drogues ne rament pas ensemble ».
L’importante saisie de cocaïne de ces derniers jours démontre bien que la jeunesse du fenua n’est pas à l’abri de ces substances illégales. Ce qui renforce encore plus la motivation de l’organisateur de l’événement, Billy Tupea : « Il faut vraiment sensibiliser la jeunesse. C’est très important ».
– PUBLICITE –
Pakalolo, ice, alcool ou encore dopage, la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) est venue informer les jeunes des dangers encourus par les consommateurs. « On ne peut pas faire du sport avec de la drogue. Cela ne sert à rien parce que ça n’apporte rien de plus que des maladies. Les performances sont peut-être là sur le moment, mais les conséquences sont très lourdes après » indique Sabrina Doom, éducatrice à la DJS.
« C’est important. Il faut en parler. Dans les foyers, on en parle que très rarement alors que c’est très important pour l’éducation de notre jeunesse » admet Maina Teihoarii, mère d’un jeune rameur présent au Te Va’a o te ora 2022.
Les organisateurs sont satisfaits de la course : le message semble être bien passé. Mais la lutte contre les drogues ne s’arrête pas là, c’est un combat de tous les jours.