Il est à la fois président de la Polynesian boxing association et de la confédération océanienne de l’IBA (International boxing association). Tauhiti Nena, lui-même ancien boxeur, a élaboré un programme pour développer la discipline en Océanie de manière à ce que les athlètes et les cadres soient reconnus.
« 6 pays ont participé aux derniers championnats du monde des femmes à New Dehli, au mois d’avril, et en Ouzbékistan au mois de mai. C’est l’occasion d’amener nos meilleurs boxeurs, que sont Edith Tavanae et Henere Tetoofa, pour déjà préparer l’année prochaine » , anticipe-t-il. On prépare des officiels aussi : des juges arbitres, des instructeurs techniques officiels » .
Dès ce samedi, une délégation tahitienne de 35 membres s’envolera en direction de Apia, aux Samoa, pour disputer les championnats d’Océanie des cadets et des juniors. « On formera nos officiels et nos coaches pour qu’ils soient présents aux prochains Jeux Olympiques et aux championnats du monde » .
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Après ces Oceania, plusieurs tournois à l’étranger sont d’ores et déjà prévus. Une bonne préparation pour les prochains jeux du Pacifique en novembre à Haniara, un rendez-vous auquel les représentants de la Polynésian Boxing association seront bien présents.
Si l’association de Tauhiti Nena est reconnue en Océanie, elle ne l’est en revanche toujours pas à l’échelle locale. La Délégation de Service Public avait en effet été retirée à la Polynesian Boxing Association en 2016. Seuls les boxeurs de la PBA peuvent prétendre à des titres internationaux, sous la bannière Océanienne, comme en 2017 lors des mini-jeux au Vanuatu.